Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Une étudiante du CECC récipiendaire d’un prix national de rédaction

Aya est la première étudiante de la région à avoir remporté ce prix alors qu’il s’agit de sa 16e édition.

C’est en voyant une annonce sur les réseaux sociaux qu’Aya Mabouk, une étudiante du Centre d’études collégiales à Chibougamau (CECC), a appris l’existence du concours national de rédaction de l’organisme Le français pour l’avenir. Aussitôt, dit-elle : « J’ai foncé ». Son réflexe a payé puisqu’elle est maintenant récipiendaire d’une bourse d’études de 12 000 $ de l’Université York à Toronto.

Les participants à l’édition de cette année devaient répondre à la question suivante : « En quoi les fausses nouvelles ont-elles modifié ton rapport avec les informations médiatiques? » Pour y répondre, Aya dit s’être inspirée de la pandémie actuelle, d’où le titre de son texte, L’infodémie. « J’ai essayé de faire un lien avec l’actualité et comment ça peut être mêlant, parfois, de voir des nouvelles de différentes plateformes et de se faire une opinion là-dessus. C’était vraiment un sujet qui allait m’aider dans ma vie au quotidien et qui allait aider la société aussi, le fait de savoir comment choisir ses sources et tout ce qui va avec. »

Pour elle, cette bourse est synonyme de beaucoup de choses. « Déjà, que je me fasse confiance. Ça représente aussi mes efforts, parce que j’ai mis des efforts là-dessus, j’ai cherché des outils, et ça représente aussi que c’est un beau cadeau pour moi. Et beaucoup de personnes m’ont aidée, donc ça représente aussi leur soutien. »

L’importance de s’impliquer

L’étudiante n’en est pas à ses premières distinctions. Membre des cadets, elle a déjà remporté la première position à leur concours d’art oratoire, qui l’a menée jusqu’à la finale provinciale. Elle s’est aussi distinguée en recevant la Médaille de service et celle de Strathcona, «la meilleure médaille qu’on peut avoir dans sa vie de cadet », rappelle-t-elle, en soulignant l’importance, pour elle, de s’impliquer dans sa région et sa communauté.

Au cégep, elle est aussi tutrice au Centre d’aide en français, secrétaire au sein du regroupement étudiant et participe régulièrement aux soirées de philosophie organisées par son enseignant. Celle qui se décrit comme étant curieuse et aimant essayer de nouvelles choses adore aussi la lecture et l’écriture alors que, dès le primaire, elle avait l’habitude de se classer parmi les meilleur(e)s en dictée.

Le concours

Aya est la première étudiante de la région à avoir remporté ce prix alors qu’il s’agit de sa 16e édition. Pour ceux et celles qui voudraient suivre ses traces et tenter leur chance lors de la prochaine édition, celle-ci sera en ligne en octobre prochain. Le concours s’adresse aux élèves de quatrième ou cinquième secondaire ainsi qu’à ceux de première année de cégep étant inscrits dans un programme en français.
L’objectif est d’offrir un coup de pouce à ceux-ci afin de faciliter leur accès aux études supérieures au sein de différentes universités canadiennes à l’aide de bourses d’études allant de 1 000 à 20 000 $. Cette année, 96 jeunes ont remporté l’un de ces prix à travers le pays.

Le français pour l’avenir, qui organise le concours en plus de chapeauter plusieurs autres programmes, est un organisme sans but lucratif qui « vise à promouvoir le bilinguisme officiel du Canada et les avantages d’apprendre et de communiquer en français auprès des élèves de la 7e à la 12e année au Canada ». Pour plus d’informations sur l’organisme ou le concours, visitez : https://www.french-future.org/fr/

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS