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Traités aux petits oignons à l’Université de Montréal

L’Université de Montréal (UdeM) accueille 40 % plus de nouveaux élèves de l’Abitibi-Témiscamingue qu’en 2013. Un engouement qui la pousse à vouloir accompagner davantage et mieux les étudiants provenant de la région.

Selon le service de l’admission et du recrutement, l’UdeM a reçu 71 inscriptions d’étudiants de l’Abitibi-Témiscamingue cet automne dans ses divers programmes de 1 cycle, comparativement à 50 à l’automne 2013.

«Le service de recrutement a réalisé que peu de services ciblaient les étudiants de l’Abitibi-Témiscamingue. Il nous a rencontrés en avril pour nous exprimer sa volonté d’être plus présent pour ces étudiants. Le but, c’est vraiment d’accompagner, pas juste d’attirer des étudiants de la région. On veut faciliter leur intégration et s’assurer qu’ils vont poursuivre leurs études ici. On veut créer un esprit de famille dans l’Université», raconte Flavie Trottier, étudiante en orthophonie.

Une ambassadrice

Cette Lasarroise d’origine a accepté d’être l’ambassadrice de l’Abitibi-Témiscamingue à l’Université de Montréal. «Je me suis sentie interpelée. Je me suis dit: je veux faire ça! J’ai décidé de participer parce que j’y croyais», fait valoir celle qui effectue actuellement un stage à Rouyn-Noranda.

Différents moyens ont été mis en place pour accompagner les étudiants qui proviennent de la région. Par exemple, un groupe Facebook nommé Université de Montréal – Abitibi-Témiscamingue s’adresse aux étudiants actuels et futurs. Orchestré par Flavie Trottier, il permet d’organiser des événements, de planifier du covoiturage et se veut un lieu d’échange pour les membres.

Ce qui les attire

L’Université de Montréal compte actuellement 240 étudiants de l’Abitibi-Témiscamingue dans tous les niveaux confondus. On les retrouve essentiellement dans les domaines de la santé, des sciences sociales et humaines, des sciences de l’éducation ainsi que du design et de l’architecture. Du nombre, 10 % sont inscrits aux cycles supérieurs (maîtrise, D.E.S.S. et doctorat).

«On vient à l’Université de Montréal pour différentes raisons. Dans mon cas, c’était pour sortir de ma zone de confort et vivre dans la grande ville. Tout ce que j’entendais sur l’école et sur le programme m’a ensuite convaincue. C’est ce qui ressort aussi de nos échanges avec les autres étudiants. La renommée, la diversité des programmes, l’attirance pour Montréal et la qualité des infrastructures dont le CEPSUM (Centre d’éducation physique et des sports)», fait valoir l’ambassadrice de l’Abitibi-Témiscamingue.

Retour dans la région

Plusieurs de ces étudiants reviendront dans la région au terme de leurs études, ce qui lui permettra de compter sur des professionnels de qualité.

L’UdeM cite plusieurs exemples. Jean-Philippe Gagnon, 26 ans, propriétaire du Centre d’art paysager à Amos après des études en architecture du paysage. André-Michel Boucher, 27 ans, est quant à lui propriétaire de 3B Design à Amos après des études en design industriel. Nancy Carreau est de retour à La Sarre où elle œuvre comme orthophoniste.

«Je suis en stage à Rouyn-Noranda. Je suis attirée par la pratique en région, qui est très différente de celle dans les grands centres. C’est vrai dans mon domaine, mais aussi dans bien d’autres», estime Flavie Trottier.

 

 

À propos de l’Université de Montréal

L’Université de Montréal, c’est plus de 66 000 étudiants dans 16 facultés et écoles, 2 640 professeurs-chercheurs qui proviennent de partout à travers le monde ainsi que plus de 250 programmes au 1er cycle et quelque 350 programmes aux 2e et 3e cycles. L’UdeM est affiliée à 27 établissements de santé et possède 450 chaires et unités de recherche, ainsi qu’un grand réseau de bibliothèques. (Source: Université de Montréal)

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