Richard St-Jean veut mettre à la disposition de la collectivité son expérience acquise dans toute sa carrière au profit de la collectivité. Le candidat au siège #5, qui a travaillé dans le monde minier comme haut gestionnaire, croit fermement qu’il peut aider au tour de la table du conseil.
Au-delà de son expérience dans le monde minier, M. St-Jean croit qu’il pourra prêter mainforte au conseil quand il sera temps de parler de grands projets. « Ce n’est pas seulement associé au domaine minier, mais le bagage que j’ai acquis dans la gestion de grandes entreprises, les budgets, les relations avec les firmes d’ingénierie, l’environnement. Je veux apporter cette expérience-là autour de la table et je suis le seul à offrir cette expérience parmi les autres candidats. »
Un des sujets qui lui tient le plus à cœur est le développement économique. « Pour moi, c’est la base pour réunir les autres conditions gagnantes. » Il faut être à l’écoute des entreprises de la ville; comment on fait pour mettre des conditions gagnantes pour pouvoir les aider, comment on peut les accompagner. Pour l’instant je n’ai pas toutes les réponses, aujourd’hui. « Mais je veux être à l’écoute, je veux que le conseil soit à l’écoute pour pouvoir les accompagner. » M St-Jean est conscient qu’il y a des cadres réglementaires, mais il croit à la mise en place d’ une certaine flexibilité dans la gestion municipale pour aider les entrepreneurs. Parce qu’à l’inverse, il se demande si nous avons les moyens de ne pas nous aider dans le nord. « Je pense que nous n’avons pas ce luxe-là. Il faut absolument s’entraider. Pour être prospère, il faut travailler tout le monde ensemble dans la même direction. »
Logement
Quand on parle de logement à Chibougamau, M. St-Jean est en accord avec ce qui a été fait par les anciens conseils au cours des années. Les projets de multilogements sont un plus pour la ville et comble un besoin. Mais selon lui, un créneau a peut-être été moins développé, c’est celui des maisons plus abordables, que ce soit des maisons modulaires communément appelées maison mobile ou encore les minimaisons, phénomène qui gagne en popularité. « Les maisons à 180-200 000 $, il faut l’ajouter à notre offre. Pour les jeunes familles ou les nouveaux arrivants, ça serait important de l’ajouter à ce qui est déjà offert. » Il croit que, souvent après l’appartement, une famille serait plus encline à faire l’achat d’une maison à prix abordable avant de faire le saut dans une grosse maison beaucoup plus cher à l’achat. « Nous avons travaillé le créneau des logements et développé des terrains pour une type de maison plus grande, mais celui de la maison intermédiaire pourrait lui aussi être développé. » Une offre de logement supplémentaire aura aussi des effets positifs sur l’immigration dans la municipalité.
Parlant d’immigration, il croit que le message qui est véhiculé jusqu’à maintenant est bon, l’image que l’on donne est la bonne. « Le milieu accueillant, nous l’avons et c’est un bon signe que les gens veulent s’établir chez nous. » Il est convaincu que les améliorations au niveau des infrastructures de loisir comme, par exemple, le nouveau parc urbain vont aussi grandement aider. « Mais il faut les garder ici », lance-t-il. C’est pour cette raison qu’il croit fermement qu’il faut donner des conditions gagnantes aux entrepreneurs, garder une bonne vitalité économique pour être capable de maintenir et d’améliorer l’offre de services de la Ville. « Le développement économique, c’est la base de tout, pour attirer les entreprises, maintenir nos services et une charge fiscale moins élevée pour la population. »


