Le Centre de formation générale des adultes (CFGA) du Centre de services scolaire (CCS) de la Baie-James annonce la reprise de ses cours de francisation à Chibougamau, Lebel-sur-Quévillon et Matagami.
À Chibougamau et Lebel-sur-Quévillon, les cours ont débuté le lundi 6 janvier et, à Matagami, les étudiants seront sur les bancs d’école à partir de la semaine prochaine.
« Après une interruption des services, le 1er novembre dernier, les cours de francisation à temps partiel sont de nouveau offerts dans trois points de service. À Lebel-sur-Quévillon, les étudiants pourront suivre ces cours en soirée et, à Matagami et à Chibougamau, de jour et de soir », explique Marie-Michelle Leblanc, coordonnatrice du Service de l’enseignement et des services complémentaires et directrice par intérim du Service et du Centre de formation générale des adultes au CCS Baie-James. « Un peu avant les fêtes, le CCS de la Baie-James a été informé que des budgets supplémentaires avaient été octroyés à certains centres de services scolaire, dont le nôtre. Il s’agit d’une bonne nouvelle. Dans un premier temps, on nous a confirmé que des sommes étaient disponibles jusqu’en mars prochain. Par la suite, on a communiqué avec nous pour nous dire que l’on prolongeait le financement des cours de francisation jusqu’en juin prochain », ajoute-t-elle.
Élèves inscrits l’automne dernier
Les 60 élèves inscrits à l’automne 2024 peuvent donc reprendre leurs cours et il sera également possible d’accueillir de nouveaux élèves.
Pour les élèves qui étaient inscrits à l’automne, ils ont été contactés au cours des derniers jours par un membre de l’équipe du CFGA de la Baie-James, dans le but de réactiver leur inscription. Pour les nouvelles inscriptions, les personnes intéressées doivent obligatoirement compléter une demande d’admission sur la plateforme Francisation Québec.
Mentionnons que, à Chibougamau, 40 étudiants étaient inscrits à l’automne dernier. Dix nouvelles inscriptions se sont ajoutées. La plage horaire propose un total de 26,5 heures de formation par semaine. Les étudiants choisissent le nombre d’heures qu’ils désirent et les plages horaires qui leur conviennent, en fonction de leur emploi.
« Ainsi, une personne peut suivre le nombre d’heures de cours désirées chaque semaine. L’important, c’est que chacun soit assidu et présent afin de maximiser notre offre de services en cours de francisation. » Mentionnons que du côté de Lebel-sur-Quévillon, les 12 étudiants reviennent et trois nouveaux se sont inscrits au cours des derniers jours. À Matagami, il n’y avait pas d’étudiants, l’automne dernier, mais les inscriptions se font en continu.
Travailleurs étrangers
Les étudiants qui suivent les cours en francisation sont principalement des travailleurs étrangers qui ont un emploi. La formule utilisée, soit de suivre les cours à temps partiel au lieu d’être à temps plein, permet à chacun de faciliter le concept travail-études.
« À n’importe lequel moment, il est possible de s’ajouter à l’un des groupes. C’est une très bonne façon pour ces gens d’améliorer la langue française », rappelle la coordonnatrice.
Financé par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et du ministère de l’Éducation, on devra toutefois patienter pour savoir si le financement pour poursuivre les cours de francisation sera au rendez-vous, après juin 2025.
« Cette reprise marque un pas important dans notre engagement à soutenir l’intégration et le développement des compétences linguistiques des apprenants dans notre région », conclut Marie-Michelle Leblanc.