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Projet d’implantation d’une clinique multiservices à Lebel

« Le projet de la clinique a comme priorité d’offrir des services de dentiste et d’optométriste. Photo : Shutterstock

Sans dévoiler des « secrets d’état », le maire de Lebel-sur-Quévillon, Guy Lafrenière, confirme que le projet d’implantation d’une clinique multiservices franchit des étapes cruciales pour sa réalisation d’autant plus qu’un partenaire privé devrait confirmer, sous peu, un don de 500 000 $ pour l’aménagement d’un immeuble qui offrirait, entre autres, les services d’un dentiste et d’un optométriste dans la municipalité.

En ajoutant le montant promis par la Société du Plan Nord de 500 000 $, c’est 1 M$ qui serait disponible pour le projet qui totalise 2,5 M$, incluant les équipements des professionnels.
« Le projet de la clinique a comme priorité d’offrir des services de dentiste et d’optométriste. Nous avons également discuté avec d’autres spécialistes qui ont communiqué avec nous », explique le maire.
L’arrivée du donateur privé permettrait à Lebel-sur-Quévillon d’aller de l’avant avec ce dossier.

« Ça fait un an qu’on négocie avec une entreprise majeure pour devenir partenaire de cette clinique santé. Québec oblige à ce qu’une partie du cout du projet soit absorbé par le privé. Avec 1 M$ en poche, on peut donc franchir d’autres étapes », affirme-t-il.

Le partenaire privé y retrouverait son compte auprès de ses travailleurs qui pourront avec ce centre obtenir des services qu’ils n’ont pas présentement.
Sans dévoiler le nom de ce partenaire, il ajoute : « Ça va être plus intéressant pour les employés qui résident à Lebel-sur-Quévillon de travailler pour cette entreprise et également pour attirer de nouveaux travailleurs. »

Comité d’implantation

Le projet origine du début du mandat en cours de Guy Lafrenière. « Au départ, nous avons formé un comité composé de citoyens et d’élus pour attirer un dentiste à Lebel-sur-Quévillon. C’est le conseiller municipal, Denis Lemoyne, qui s’occupe de ce dossier. Le but est d’acheter un bâtiment et d’y installer tous les équipements requis pour un dentiste, mais également un optométriste », ajoute-t-il.
Le bâtiment appartiendrait à une COOP santé multiservices. Pour le maire, il s’agit d’un projet ou chacun y retrouve son compte.

Avantages significatifs

« C’est intéressant pour un dentiste. Il vient travailler avec notre équipement, donc pas besoin d’en acheter. Quand on sait que c’est très cher d’en acquérir, ça devient un avantage exceptionnel pour le futur dentiste qui devient son propre patron. Au lieu de travailler pour un autre dentiste, comme ça se fait habituellement au début d’une carrière dans cette profession, il pourra opérer de façon autonome. »

D’autres catégories de professionnels semblent intéressées de s’installer à Lebel-sur-Quévillon. « Entre autres, nous avons reçu un appel d’un spécialiste des pieds. Il vient à Val-d’Or une fois par année. Il nous a dit qu’il pourrait pratiquer à Lebel, une fois chaque trois mois. Ça permettrait à nos citoyens d’obtenir ces services ici même au lieu de se rendre à Val-D’Or ou encore à Amos comme c’est le cas présentement. »
Un avantage intéressant pour les bénéficiaires qui éviteraient ainsi d’effectuer deux heures de route pour l’aller et deux heures pour le retour.
« Quand ils s’y rendent, les citoyens doivent prendre une journée de congé, souvent à leurs frais. De plus, on constate, avec l’augmentation de travailleurs étrangers qu’on a de plus en plus de gens qui ne possèdent pas de véhicule ce qui complique davantage leurs déplacements. »

Dentiste intéressé

Le maire ajoute qu’un dentiste a déjà manifesté son intention de venir s’établir dans sa municipalité.« C’est plus facile d’en attirer un chez nous parce qu’il y en a plusieurs qui obtiennent leur diplomation ce qui n’est pas le cas pour d’autres catégories de professionnels de la santé. »

Le projet prévoit que le dentiste devienne un résident permanent de la municipalité. « Quant à l’optométriste, on aimerait qu’il séjourne à Lebel-sur-Quévillon de sept à dix jours par mois ce qui serait suffisant pour ce type de service. Les entreprises qui offrent le fly-in fly-out à leurs employés sont prêtes à assumer le cout de transport de l’optométriste qui prendrait le même avion que ses travailleurs », conclut le maire.

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