Mandy Gull-Masty, confiante de devenir la prochaine députée

Mandy Gull-Masty, candidate pour le Parti libéral du Canada dans la circonscription d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, avoue que la courte durée de la campagne électorale l’a obligée à prendre les bouchées doubles. (Photo courtoisie)

C’est à l’occasion d’une attente pour prendre l’avion à l’aéroport d’Inukjuak que le journal a réussi à parler à Mandy Gull-Masty, candidate libérale pour le prochain scrutin fédéral. Quelques minutes plus tard, elle embarquait dans un avion, destination Kuujjuaq.

« Je m’en vais à Kuujjuaq pour une durée de trois jours. Par la suite, je vais retourner à Val-d’Or. Durant la campagne, j’ai rencontré beaucoup de monde et la réception fut très bonne partout où je me suis rendue, dans les quatre coins de la circonscription », avoue la candidate qui en est à sa première expérience politique sur la scène fédérale.
Elle avoue que la campagne fut très exigeante et que ce fut beaucoup de travail en si peu de temps, compte tenu de sa courte durée. « J’ai voyagé partout. Je me suis rendue dans plusieurs municipalités et communautés du comté d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou. »

Un débat intéressant

La soirée du début entre les candidats qui a eu lieu à Val-d’Or le mardi 15 avril dernier fut, pour la candidate libérale, une belle expérience. « Pour moi, ce fut mon premier débat et j’ai trouvé l’expérience très intéressante. »

Comme priorité, lors de ce débat, elle a expliqué qu’elle aimerait créer une table intersectorielle régionale qui réunirait tous les intervenants de la région du Nord-du-Québec pour regarder le portrait économique de la circonscription. « Assoir tous ces gens autour d’une même table nous permettrait de mieux cerner les priorités régionales. »

Autres priorités

La crise du logement dans le Nord-du-Québec et le manque de travailleurs interpellent la candidate libérale. « Plusieurs dirigeants d’entreprises m’ont confié qu’ils avaient un manque criant de travailleurs. La règlementation et la complexité pour embaucher des travailleurs étrangers leur rendent la vie difficile, ça c’est évident. Il faut attendre de six mois à une année avant de réussir à passer au travers de toutes les étapes administratives. C’est trop. On peut faire mieux », affirme-t-elle.
« Les gens vivent, à cet effet, beaucoup de frustration, d’autant plus que les entreprises investissent beaucoup d’argent dans ces démarches pour recruter du personnel. Il faut comprendre que, dans le nord, les réalités sont différentes que dans le sud du Québec. Nos besoins en main-d’œuvre sont criants et peu de gens le savent. »

Peu d’écoute

Mandy Gull-Masty affirme que, sur le terrain, les gens lui ont avoué ne pas avoir été écoutés par la députée sortante. « J’ai entendu la même chose partout où je me suis rendue. On me dit que la personne qui devait les écouter ne l’a pas fait. Ces gens qui ont connu une mauvaise expérience ont confiance en moi. Je l’ai ressentie. »

Elle ajoute faire de son mieux pour leur parler des préoccupations qui les habitent. « D’autant plus que je ne me vois pas comme une candidate de l’opposition, mais plutôt comme la future députée de la circonscription à Ottawa, dans le prochain gouvernement. L’approche fut dont différente selon moi. Les gens étaient en confiance pour discuter avec moi de ce qui les interpelle. »

« En me voyant en personne, ça m’a beaucoup aidée durant toute la campagne. Il est important que tous les électeurs se rendent voter le jour du scrutin. Nous avons tous une responsabilité de prendre les bonnes décisions pour nos familles et ça commence par aller inscrire notre choix sur le bulletin de vote pour élire la personne que l’on désire, pour nous représenter à Ottawa, pour les quatre prochaines années », conclut Mandy Gull-Masty.

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