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L’INM souhaite la qualification des opérateurs des salles de contrôle

Christine Duchesneau est la présidente-directrice générale de l’Institut national des mines. (Crédit Institut national des mines)

À la mi-novembre, l’Institut national des mines (INM) a fait parvenir à la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, un nouvel avis intitulé La qualification : une nécessité pour la main-d’œuvre des salles de contrôle du secteur minier. Elle invite ainsi la ministre Déry à le soutenir dans ses démarches.
Avec ce nouvel avis, l’institut national des mines met en évidence le fait qu’il n’y a actuellement aucun programme d’études existant pour opérer une salle de contrôle dans une mine.

« L’implantation des salles de contrôle dans le secteur minier est un incontournable dans la transition vers la mine intelligente. Actuellement, la phase de consolidation s’intensifie et nécessite l’acquisition de compétences spécifiques pour travailler avec les données, les systèmes et les panneaux de contrôle disponibles dans la salle de contrôle », souligne la présidente-directrice générale de l’Institut, Christine Duchesneau.

Rôle essentiel

L’Institut mentionne que la maitrise des compétences est essentielle pour surveiller, contrôler et optimiser la production minière. « Les salles de contrôle jouent un rôle essentiel dans l’industrie minière en permettant une gestion plus précise, une meilleure utilisation des ressources et une réduction de l’impact environnemental. Cependant, il n’existe aucun programme d’études ayant pour objectif de développer l’ensemble des compétences requises permettant à une personne d’opérer une salle de contrôle dans une entreprise minière. »

Étude de pertinence

L’INMQ souhaite instiguer, en collaboration avec ses partenaires, la démarche visant à réaliser une étude de pertinence relativement à la création d’un programme d’études ou à la modification d’un ou de plusieurs programmes d’études existants en vue de qualifier les personnes opérant les salles de contrôle des entreprises minières.

L’INMQ précise qu’avec le soutien de la ministre de l’Enseignement supérieur et de son ministère, il a déjà entrepris à l’automne 2024, en collaboration avec ses partenaires, une démarche visant à réaliser une étude de pertinence. Le soutien de la ministre Déry permettrait de la réalisation concrète de cette démarche.
« À la lumière des résultats de l’étude de pertinence, l’Institut national des mines collaborera avec les entreprises du secteur minier et les établissements d’enseignement pour la création d’un programme d’études ou la modification d’un ou de plusieurs programmes d’études existants visant la qualification de la main-d’œuvre travaillant dans les salles de contrôle dans le secteur minier. »

S’adapter et évoluer

Selon l’INMQ, cet avis favorise l’adaptabilité à l’évolution du marché du travail, à la transition numérique des organisations et, par conséquent, à l’actualisation des compétences et de la formation offerte dans les établissements d’enseignement. « La pertinence des projets et recherches de l’Institut national des mines réside, depuis sa création, dans sa volonté de représenter les réalités du terrain. Ainsi, l’Institut veille à ce que la formation soit une alliée pour une industrie plus compétitive, plus verte et plus durable. »

Elle ajoute que, au cours des dernières années, l’Institut national des mines a su démontrer sa capacité à générer des projets favorisant l’actualisation de la formation, contribuant ainsi à la démarche des ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur dans la révision de leurs programmes.

Nouvelles technologies

Le déploiement des nouvelles technologies, mais surtout la rapidité à laquelle celles-ci évoluent, donnent un argument supplémentaire pour la mise en place d’un programme d’études, ou la modification d’un programme existant pour ce type d’emploi.
Dans les considérants de l’avis publié par l’INMQ, on peut lire que « l’intégration de l’Internet des objets génère un besoin de comprendre, de gérer et de maximiser l’utilisation des données dans un objectif de productivité et d’optimisation des opérations minières. »

D’autre part, l’avis propose qu’un tel programme d’études permettrait également de favoriser des offres d’emploi contribuant à l’élimination des inégalités entre les sexes et à un accès égal aux personnes handicapées.

Cohérence gouvernementale

Pour l’INMQ, cet avis à la ministre Pascale Déry est en parfaite cohérence avec la vision du gouvernement du Québec. L’institut base son argumentaire sur les diverses politiques et planifications stratégiques du gouvernement québécois pour appuyer sa démarche. « Que ce soit concernant les objectifs de décarbonation du secteur minier, les enjeux de la planification stratégique 2023-2028 du ministère de l’Enseignement supérieur, la vision économique du Gouvernement du Québec, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue ou même le Plan d’action pour la main-d’œuvre du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, cet avis concorde parfaitement avec les objectifs et la vision du gouvernement du Québec », conclut Karine Lacroix, coordonnatrice, Communications et Partenariats stratégiques.

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