En décembre dernier, question de bien finir l’année, deux boxeurs de Chibougamau ont été invités à combattre à Chicoutimi!
Lazarus Petawabano, étoile montante de notre club, affrontait, pour son troisième combat en carrière, Samuel Lavoie du club hôte.
Le premier round commence et Lazarus frappe son adversaire sans relâche, tentant de l’atteindre solidement au corps. Les entraineurs craignaient que Lazarus ne puisse tenir ce rythme infernal durant 3 rounds, car son opposant ne s’en laissait pas imposer.
La première cloche se fait entendre. Le round est à l’avantage de Petawabano. Les entraineurs demandent à leur boxeur de faire attention à son énergie et de prendre le temps de respirer. Le combat recommence et ça repart de plus belle. Plus le combat avance et c’est le boxeur de Chicoutimi qui commence à ralentir. Pendant trois rounds, Lazarus a martelé sans cesse son adversaire avec des bombes. Il a su démontrer une préparation physique surprenante, ce qui lui a permis de remporter une troisième victoire!
Le dernier combat de la soirée mettait en vedette Tommy Bélisle-Bouchard dans un combat exhibition, contre un boxeur professionnel, Serge Ntetu, pesant dans les 160 livres. Le combat commence; la vitesse et la puissance des deux boxeurs se font ressentir dès le début. Aucun des deux opposants ne cédait sous la pression de l’autre. L’arbitre, à quelques reprises, lançait aux boxeurs : « Les gars, c’est une exhibition! »
Voyant qu’aucun ne prenait le dessus sur l’autre, il laissa aller le spectacle! Après ces 3 rounds endiablés, la foule acclama les deux combattants haletants. Le combat fut quand même un peu à l’avantage de Ntetu, qui avait gardé sa forme de combat puisqu’il venait, quelques semaines plus tôt, d’effectuer un combat professionnel. La seule chose qui a relégué Tommy, légèrement au deuxième rang, est qu’il avait subi une opération qui l’empêchait de recevoir des coups à la tête pendant plusieurs mois. Il était dans une forme impeccable, même si l’entrainement au combat permet d’avoir un bon « timing » et de pratiquer les techniques en combats simulés. C’est ce qui manquait. Malgré cela, on pouvait voir que Tommy avait tout ce qu’il fallait pour se frotter aux boxeurs professionnels.
(Un texte de Michel Jean, collaboration spéciale)