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Une session pas comme les autres prend fin

Maxime Vandal (à gauche) et Julien Filion (à droite) ont tous les deux terminé leur session en ligne au Centre d’études collégiales de Chibougamau.

La session d’hiver 2020 du Centre d’études collégiales de Chibougamau vient de se terminer de manière virtuelle. Au cœur de l’action, les étudiants ont dû faire de l’école à distance, avec ses avantages et ses inconvénients, leur nouvelle réalité.
Julien Filion, finissant en sciences de la nature, et Maxime Vandal, en première année de sciences de la nature, ne le cachent pas : l’école à distance n’est pas de tout repos. « C’était beaucoup d’adaptation », débute Maxime Vandal. La transition à un autre format de cours et à un autre environnement d’apprentissage a été un défi pour lui. Pour ce qui est de la motivation, Julien Filion explique que : « C’est difficile d’avoir une motivation à travailler chez soi. Souvent, on n’arrive pas à se concentrer. Il y a toujours quelque chose qui nous distrait, donc ça ne va pas bien dans ces cas-là. »

Des points positifs sont toutefois apparus dans cette situation hors du commun. « Tu vas plus à ton rythme. Tu n’as pas à te presser à prendre des notes comme dans un vrai cours », souligne Julien Filion. Pour Maxime Vandal, le meilleur dans l’école à distance a été l’aspect plus détendu de la chose. « Tu n’as pas besoin de t’habiller, de te rendre à l’école à l’avance. Bref c’est plus confortable en quelque sorte. »

Impact sur le futur
Un aspect qui inquiète les jeunes hommes est les répercussions que cette session en ligne aura sur leurs futures études. « On y met moins d’efforts quand on a nos cahiers avec nous en tout temps. On a moins besoin de travailler, donc on apprend moins », avoue Maxime Vandal. Il précise aussi que le fait que la Cote R, qui est une méthode de classement des étudiants, ne comptait pas pour cette session a fait diminuer l’intérêt des élèves envers leurs travaux, réduisant ainsi la qualité de ceux-ci.

Pour pallier ces répercussions, Julien Filion s’est forcé à étudier comme il le ferait normalement pour les cours qui lui seront utiles à l’université. « Grâce à ça, je ne crois pas qu’il y aura beaucoup de différences en comparaison à une session normale », explique celui qui étudiera à Montréal l’an prochain. Malgré tout, les deux jeunes hommes, ainsi que les autres étudiants de la province, devront se préparer à une autre session en ligne cet automne puisque plusieurs établissements penchent vers cette option.

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