Lorsqu’elle a commencé à se fabriquer des bijoux et autres ornements en cuir traité aux végétaux pour contourner une allergie cutanée, Mélanie Hallé ne s’attendait pas à ce que, 10 ans plus tard, elle fasse la promotion de ses œuvres un peu partout au Québec.
Résidente du quartier Évain de Rouyn-Noranda, Mme Hallé est entrée en contact avec l’artisanat du cuir vers 2005-2006. Elle était alors membre d’une association régionale de passionnés du Moyen Âge qui encourageait les arts anciens.
«Je voulais porter des ornements en cuir, mais j’étais allergique à plusieurs métaux et teintures. J’ai donc demandé à un ami de m’en concevoir, mais comme il n’avait pas d’inspiration, il m’a plutôt montré comment en faire moi-même à partir de cuirs traités aux végétaux plutôt qu’avec des produits chimiques. Petit à petit, des gens ont commencé à me commander des pièces. C’est comme ça que j’ai fini par en faire une entreprise», a-t-elle raconté.