Un projet porteur pour Chapais – VäHumania, une expérience unique et avant-gardiste

Les participants à l’atelier de l’artiste Jocelyne Grondin ont pu créer leur œuvre unique Opémiska en mosaïque de verre. (Photo courtoisie)

Pour la Corporation de développement économique de Chapais, il ne fait aucun doute que la première édition de vivez VäHumania initiée par Tourisme Baie-James aura des impacts économiques significatifs.

« L’activité se tient en collaboration avec des entreprises du secteur qui proposent des expériences uniques », explique Stéphanie Houde, directrice du développement économique pour la Corporation de développement économique de Chapais. L’une d’elles, BoreA DécouVERTE, qui produit des huiles essentielles, des hydrolats et autres extraits d’une très grande qualité grâce à son procédé d’extraction à la fois traditionnel et novateur basé sur la durabilité, fait partie des partenaires.

Quatre activités se sont tenues le samedi 26 aout chez BoreA DécouVERTE.

Les participants ont pu visiter, lors de l’activité, les installations du site principal de l’entreprise, incluant le bâtiment de distillation et son alambic. Ils ont découvert le fonctionnement de la distillerie pour les huiles essentielles tout en découvrant les facettes moins connues de la forêt boréale et les bienfaits de ses ressources.
Deux activités, avec l’artiste Jocelyne Grondin, ont eu lieu le dimanche 27 aout dernier. « Jocelyne Grondin, spécialisée dans les arts et le vitrail, a également bénéficié des retombées de VäHumania. L’artiste du verre propose ses objets décoratifs ou utilitaires, pour soi ou pour offrir un cadeau fait main. Les gens ont pu créer une œuvre unique en mosaïque de verre sur le thème OPÉMISKA », ajoute-t-elle.

Projet pilote

Le projet pilote se tient depuis le samedi 26 aout et se terminera le dimanche 10 septembre. « Il reste encore quelques places pour les deux dernières activités qui auront lieu les 9 et 10 septembre et qui permettront aux participants d’expérimenter le planétarium Quasar à Chibougamau, que l’on dit « unique au monde » », commente Isabelle Milord, directrice générale de Tourisme Baie-James.

Durant ce même weekend, VäHumania propose également d’en apprendre sur l’époque militaire de Chibougamau par une tournée qui permettra de visiter des bâtiments, consulter des documents d’archives et en apprendre par des anecdotes vécues. On fera vivre aux participants un voyage dans le temps au cœur de la Guerre froide.

Fruit d’une longue réflexion

Pour réaliser ce projet, Tourisme Baie-James a mis sur pied un réseau d’animateurs d’expériences touristiques humaines. Celles-ci sont offertes par des résidents passionnés de la Jamésie qui invitent les visiteurs, les nouveaux arrivants et les résidents à explorer et apprendre avec eux sur des sujets diversifiés. « Ça faisait longtemps que Tourisme Baie-James avait dans ses cartons de mettre en place un réseau de guides touristiques pour proposer des tours de ville et autres. On se demandait comment on pouvait augmenter l’offre touristique dans les quatre villes et les trois localités de notre région et comment on pouvait animer nos milieux pour que ça devienne plus dynamique », explique-t-elle.

« Nous avons des gens qui ont des passions et des anecdotes à raconter. Vivez VäHumania est né d’une réflexion stratégique que nous avons tenue en 2021. Nous voulions nous servir du « Storytelling », une forme de narration d’histoires, de plus en plus populaire. On se demandait comment tout placer ces éléments ensemble. »

En prime, ce nouveau concept permet de fonctionner sans trop avoir besoin de personnel, un problème criant dans l’industrie touristique.
« On sait que la main-d’œuvre est difficile à trouver. On s’est dit : pourquoi ne pas utiliser les gens qui sont déjà dans la région et qui aiment raconter leur passion. »

Augmenter la rétention

Vivez VäHumania vise également d’autres objectifs que celui d’augmenter l’offre touristique dans la région. « À partir des données qu’on va récolter de ce projet pilote, on va monter un modèle d’affaires. En fin de compte, on désire mailler les gens qui vivent ces passions avec des résidents qui demeurent déjà dans la région et des nouveaux arrivants et des visiteurs. »
« On désire séduire les gens et bâtir des liens sociaux et affectifs entre ces personnes. Si on réussit, par exemple, à ancrer dans le milieu des nouveaux travailleurs, il devient plus facile d’augmenter la rétention. Chez nous, on a de la facilité à bien accueillir les gens, mais parfois il devient difficile de les garder. »

« Si on voit plus loin : pourquoi ne pas convaincre un visiteur de s’installer dans notre région? En résumé, on désire leur offrir une « petite séduction » », conclut Isabelle Milord.
Pour en savoir davantage sur les deux dernières activités au programme et vous y inscrire, rendez-vous sur le site Web : http://tourismebaiejames.com/vivezvahumania/.

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