Un nouvel employé à la clinique

Marc-André Dupuis souffre de paralysie cérébrale, visuelle et motrice. Cela ne l’empêche pas de travailler et de pouvoir se trouver un emploi qui lui plait.

Marc-André a 23 ans. Comme tout jeune adulte, il rêve d’avoir son appartement, mais les obstacles qui se dressent devant lui sont nombreux. Sa mère acquiesce : « Ailleurs, il existe un centre où des gens avec des déficiences peuvent faire de l’artisanat ou intégrer le marché de l’emploi avec des programmes, mais c’est plus difficile ici. »

L’emploi qu’il occupe les lundis et mardis se termine à la fin de la période estivale. Après ça, il retombera dans l’incertitude. « Si sa sœur n’avait pas convaincu la directrice, je ne crois pas qu’il aurait trouvé autre chose », raconte sa mère, Chantale Boissonneault. Il ne souhaite pas retourner cet automne aux activités de l’Association des handicapés de Chibougamau. Ils font beaucoup de bricolage et Marc-André souhaiterait plutôt occuper un emploi.

Après l’école secondaire, de nombreuses personnes atteintes de déficience ont de la difficulté à se trouver une niche adéquate, un travail à la hauteur de leurs capacités.  

Marc-André est presque complètement autonome. Il se lève seul tous les matins et prend seul l’autobus jusqu’à Chibougamau. Il continuera à fréquenter le Regroupement Bouche à Oreilles (RBO) qui l’aide à garder ses acquis et renforcer davantage son autonomie.  L’organisme communautaire offre notamment des services d’éducation et d’accompagnement gratuit.