Secteur du lac Caché – Le conseiller Luc Michaud est inquiet pour la sécurité des jeunes

C'est le secteur de la 167 entre l'entrée de la ville et la jonction au lac Caché qui inquiète. Photo : René Martel

Lors de la dernière séance du conseil de ville de Chibougamau, le conseiller Luc Michaud a fait part de ses inquiétudes au niveau de la sécurité routière dans le secteur de la 167 entre l’entrée de la ville et la jonction au lac Caché.

Dans la période qui lui est allouée à la fin du conseil pour s’adresser à la population, le conseiller Michaud n’est pas passé par quatre chemins pour dire le fond de sa pensée. « La route 167, entre la fourche de Chapais et la ville de Chibougamau, on dirait que c’est une piste de course !! » Bien que la route en question soit une route régionale, il a mentionné que, dans ce secteur, il y avait des résidents et des enfants qui prennent l’autobus à plusieurs endroits. Il a remarqué que les automobilistes dans le secteur ne font pas attention, que les automobilistes roulent très vite et font des dépassements souvent dangereux. Il s’est dit principalement préoccupé par les voitures qui dépassent les autobus par la droite ou la gauche, et ce, même si les clignotants rouges sont allumés et que le panneaux d’arrêt est déployé. « J’aimerais que les gens ralentissent dans le secteur et qu’on respecte les arrêts des autobus scolaires qui circulent. Quand les autobus sont arrêtés, les gens n’ont pas le droit de les dépasser. »

Résident inquiet

Laurier Tremblay est un résident du secteur. Il est très préoccupé par la vitesse dans le secteur de même que par le non-respect régulier des signaux des autobus scolaires. Il a d’ailleurs, à plusieurs reprises, dénoncé cette situation aux autorités sans vraiment avoir de réponse ou d’amélioration de la situation qu’il juge dangereuse pour sa famille. « Dans le secteur où il y a des habitations et où les autobus doivent prendre des enfants pour aller à l’école, c’est une zone de dépassement, nous mentionne-t-il. Il y a des dépassements à chaque minute. Les gens roulent vite en permanence. Mais le problème, c’est vraiment les autobus. » Le matin, dans le secteur du Sentier du bonheur, il y a quelques jeunes qui doivent prendre l’autobus. Quand celle-ci prend les enfants le matin, ils n’ont pas à traverser la rue mais, rapidement, une grande file de voitures s’accumulent derrière l’autobus et plusieurs automobilistes sont très impatients et dépassent celle-ci malgré les interdictions. « Mais le plus dangereux, nous précise M. Tremblay, c’est quand les enfants reviennent de l’école le soir. » Cette fois-ci, les étudiants doivent traverser la route régionale pour rentrer à la maison puisque l’autobus est en direction sud. « C’est arrivé un hiver où un camion chargé ne s’est pas méfié et n’a jamais été capable de s’arrêter au signal de l’autobus. C’est sans compter les nombreuses fois où des automobilistes passent par la droite, ce qui n’est pas mieux. » Comme il a encore des enfants à l’école, lui ou sa conjointe ne quitte jamais les enfants des yeux le matin tant qu’ils ne sont pas dans l’autobus.

Au-delà des enfants, il y a aussi les résidents qui doivent faire preuve d’une extrême prudence au moment de sortir de leurs entrées. « Comme à tout moment des automobiles sont en train de dépasser et que les gens vont extrêmement vite, c’est toujours un exercice assez périlleux de sortir de la cour », nous confiait-il. C’est sans compter le nombre d’accidents de la route qui sont très nombreux dans ce secteur. Sans connaitre le nombre d’accidents par année, il est certain qu’il y en a plusieurs.

Solution

Il n’y a pas de solution-miracle au problème, mais M. Tremblay croit qu’on pourrait au moins faire des efforts pour conscientiser les gens et essayer de punir les fautifs. « Il n’y a pas de caméra dans les autobus. Est-ce qu’on pourrait les en équiper? Je suis conscient qu’ils ne peuvent être là en permanence, mais les policiers pourraient être plus présents. Depuis plusieurs années, je demande qu’on fasse réduire la vitesse à 70 ou 80 km/h dans les secteurs, mais on me dit que ce n’est pas possible. » Il a même proposé au ministère des Transports d’installer au moins des panneaux annonçant une zone où circulent des autobus scolaires avec des arrêts fréquents. La zone jugée dangereuse par les résidents est d’environ 4 kilomètres. Jusqu’à maintenant toutes les interventions et suggestions de M. Tremblay n’ont reçu que des fins de non-recevoir, mais celui-ci n’a pas l’intention de baisser les bras.

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