Scènes surréalistes – Le Centre Benoît-Lévesque transformé en centre d’accueil d’urgence

Mercredi matin, au Centre sportif Benoît-Lévesque de Roberval on faisait la file au comptoir d’inscriptions des évacués de Chibougamau. Par centaines, dont une grande majorité par autobus, on a traversé le parc de Chibougamau de nuit afin de se rendre à l’aréna de Roberval pour un séjour dont personne ne peut prédire la durée.

Au rythme où s’enregistre les évacués on pense que les 1 000 lits qui seront disponibles dans les prochaines heures seront occupés. « À mon avis, il faudra penser à un plan B. Les gens arrivent en groupe sans interruption », constate Gaston Langevin, un conseiller municipal de Roberval qui est depuis 6 h au poste d’inscription.

Certains Chibougamois ont eu plus de chance que d’autres. Tel est le cas d’une dame dont le beau-fils, Sylvain L’Heureux de Montréal est venu à la rescousse de sa belle-mère. « Je suis parti cette nuit de Montréal pour venir à sa rencontre. Je l’amène chez moi. Elle sera en sécurité », explique le Montréalais qui a déjà résidé à Chibougamau.

Animaux en sécurité

Au Centre sportif Benoît-Lévesque, les chambres de joueurs ont été transformées en refuge pour animaux. Un service précieux pour les propriétaires d’animaux.

Roger Pearson, 82 ans, en sait quelque chose. « J’ai deux chiens. Il était donc impossible pour moi de prendre l’autobus. Malgré ma blessure à la jambe gauche qui rend difficile la marche, je suis parti avec mon camion avec les deux chiens à bord. Ça m’a pris 10 heures pour faire le trajet tellement la circulation était dense », explique Roger Pearson un résident évacué qui avait bien hâte de se reposer dans l’un des lits de camps installés sur la surface de l’aréna.

(En collaboration avec Trium médias)

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