Restauration mine Principale – Manon Cyr est contente de l’avancée des travaux

La semaine dernière, le MRNF a tenu une séance d'information sur l'avancement du projet de restauration du site minier de la mine Principale située à 5 km de Chibougamau. Photo : René Martel

La semaine dernière, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts a tenu une séance d’information sur l’avancement du projet de restauration du site minier de la mine Principale. Celle-ci est située à 5 km de la ville de Chibougamau. Malgré les apparences, beaucoup de travaux ont déjà été effectués au grand plaisir de la mairesse de Chibougamau.

C’est avec une quarantaine de personnes que la mairesse de Chibougamau a assisté à cette séance de consultation publique. Elle était accompagnée de quelques conseillers et du directeur général de la ville, Alain Landry. La mine Principale n’est plus en exploitation depuis 2004 bien que l’usine de traitement des minerais ait été en activité jusqu’en 2008 et laissée à l’abandon par la suite. C’est en 2011 que le ministère des Ressources naturelles du Québec élabore le plan de restauration avec l’approbation des communautés avoisinantes soit Chibougamau et la communauté d’Oujé-Bougoumou. La restauration a débuté beaucoup plus tard avec la sécurisation des lieux et, entre autres, la reconstruction du pont qui donne accès à l’ancienne installation qui a été refaite en 2019.

La mairesse de Chibougamau s’est dit satisfaite des travaux effectués jusqu’à maintenant. « Nous avons pu constater qu’ils n’ont pas chômé. Il y a des choses qui ont évolué, il y a des plans et devis qui sont déjà complétés, également la sécurisation du site qui a été faite. » Il faut dire que les travaux se font de concert avec les intervenants de la région. Somme toute, les élus sont contents. La mairesse de Chibougamau a apprécié que les responsables de la restauration aient pris la peine de faire une consultation publique. « Les gens ont des questions et c’est normal. C’est la raison de ces séances. On veut aussi avoir le pouls de la population et aussi partager ce qui s’en vient. »

190 M$

Depuis le début des travaux, c’est environ 8 M$ qui ont été investis sur le site de l’ancienne mine, principalement pour des travaux de sécurisation du site. Mais le plus gros des travaux reste à venir. On parle d’investissement, entre 170 et 190 M$, somme qui a d’ailleurs déjà augmenté de 30 % avec l’inflation du cout de main-d’œuvre et des matériaux. « Le plus gros du travail est à venir, les prochains travaux vont toucher les parcs à résidus, ce qui est un travail colossal », souligne madame Cyr.
Carl Gauthier, vice-président, services environnementaux, mines, Environnement de la firme WSP responsable du projet, a expliqué, lors de l’assemblée, la complexité des travaux qui ont été faits et ceux à venir. Dans un premier temps, l’accès au site devait être rétabli; au moment où le site est redevenu accessible, les volets 2-3-4 ont pu débuter. Il faut dire que les différents volets ne seront pas nécessairement faits l’un à la suite de l’autre, mais selon les autorisations et les ressources disponibles.

Les travaux du volet 3 ont déjà commencé en octobre 2023 avec l’enlèvement des résidus contenant de l’amiante et l’élimination hors-site, la démolition des structures en place, la scarification des surfaces de béton et le nivèlement et le profilage initial du secteur des travaux. Pour ce qui est du volet 4 qui touche la restauration des aires d’accumulation, plusieurs autorisations ont déjà été obtenues et plusieurs plans et devis sont complétés à 95 %. Les inventaires écologiques des milieux aquatique et terrestre des 3 parcs à résidus sont réalisés et des initiations et des suivis d’essai de végétation sont en cours.

Dans les prochaines années, les travaux seront concentrés sur la restauration des aires d’accumulation A-B-C ainsi que la restauration de la Fosse Merrill, au profilage final et la végétation, à la restauration de la carrière et la fermeture du chantier en 2032.

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