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Projet Qc Cooper & Gold – Sur le point d’activer une étude économique préliminaire

La minière souligne que les modèles économiques à l’interne démontrent que le projet demeure « très intéressant ». Courtoisie Qc Cooper & Gold

Les autorités de la minière Qc Cooper & Gold confirment que le projet à Chapais est sur le point de franchir d’autres étapes déterminantes qui comprennent une étude économique préliminaire, pour la mise en opération d’une mine à ciel ouvert. Il faudra toutefois patienter plusieurs années avant de voir l’extraction du minerai sur ce gisement.

Rappelons que le camp minier de Chapais fut en opération de 1954 à 1991. Par la suite les opérations ont cessé. « On est arrivés dans le décor à la fin de 2018. Nous avons signé une entente d’option avec l’entreprise qui détenait, à l’époque, les titres miniers, soit Explorateurs-Innovateurs de Québec Inc., une compagnie d’exploration minière privée localisée dans la ville de Québec », explique Charles Beaudry, vice-président Exploration pour QC Copper and Gold.

« Notre perception était que les conditions économiques d’exploitation de la mine sous-terraine étaient au rendez-vous avec une teneur de coupure relativement élevée, soit 1,5 % de cuivre. Nous avions évalué de façon sommaire qu’il y avait suffisamment de matériel qui avait été laissé sur place et qu’on pourrait revenir et redéfinir un gisement sous la forme d’une fosse à ciel ouvert. Par le fait même, on pourrait générer un projet économique intéressant pour le secteur », ajoute-t-il.

Récupération des données

« À l’origine, rappelle le VP, les premières analyses démontraient que la ressource minérale était conforme à la norme canadienne 43-101 à laquelle doivent se soumettre toutes les entreprises qui ont des projets miniers. Des résultats qui furent publiés à l’automne 2021. »

Des résultats qui démontraient la viabilité économique du projet puisque la ressource était intéressante. « Par contre, on dénombrait des déficiences au niveau des données recueillies et au niveau de certaines interprétations que nous avions faites. Nous avons donc décidé d’entreprendre une campagne de forage. Jusqu’à maintenant, nous avons foré 275 trous dont 101 dans la ressource minérale initiale et 174 supplémentaires. »

Par la suite, toutes les données historiques de la mine ont été recompilées incluant 20 000 trous de forage réalisés dans le passé. « Nous avons récupéré ce matériel pour valider nos données. De plus, nous avons entré dans nos systèmes informatiques plus de 350 000 analyses disponibles. Un travail qui nous a permis, par la suite, d’identifier les cavités dans le gisement pour tenir compte de ce qui a été miné dans notre ressource minérale », explique-t-il.

Nouvelle interprétation du gisement

« En résumé, nous sommes en train d’actualiser tous les chantiers ce qui nous a permis de produire une nouvelle interprétation géologique basée sur toutes ces données et sur un modèle structural qu’on a développé avec l’aide de consultants externes. »
Un travail de « moine » qui permettra à la minière de publier, à la fin d’octobre prochain, une nouvelle ressource actualisée.
« On a déjà une ressource minérale qui indique que le gisement est favorable. Par contre, dans le contexte de la norme 43-101, la viabilité économique doit passer par des étapes supplémentaires. »

Étapes à venir

Charles Beaudry confirme que les modèles économiques à l’interne démontrent que le projet demeure « très intéressant ». Les prochaines étapes seront déterminantes pour la suite du projet. « Lorsqu’on va publier la nouvelle ressource minérale, il y aura deux étapes qui vont être enclenchées. Il faudra aller de l’avant avec une étude économique préliminaire. Il s’agit de la première étape d’évaluation du projet. Ça nous permettra de déterminer la valeur du projet. Nous serons en mesure de connaitre ses couts, les revenus qu’il pourrait engendrer et son profil de performance économique. »

Cette étude de préfaisabilité permettra de définir ce qu’il appelle « des réserves ». « Au niveau de la géologie, il n’y a aucune différence entre les ressources et les réserves. La seule différence concerne les paramètres économiques et financiers. On ne peut faire des réserves avec des ressources « présumées ». Ça nous prend des ressources indiquées et mesurées pour obtenir des réserves. »

Sans oublier que, pour rendre à terme le projet, Qc Cooper & Gold devra effectuer des forages supplémentaires pour éliminer toute la ressource présumée de la fosse.

Acceptabilité du projet

À chaque six mois, la minière invite la population à une présentation de l’état d’avancement du projet. « Pour aller chercher le maximum de minerai, il faut comprendre que la fosse va s’agrandir et empiéter sur la ville de Chapais. C’est un enjeu très sérieux. Il faut bien gérer cet aspect qui a des conséquences sur la logistique d’exploitation de la mine. Il faudra construire un nouveau quartier. Nous n’avons pas caché que la fosse « conceptuelle » prévue va déborder sur le territoire de la ville », conclut Charles Beaudry.

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