La localité de Radisson va de l’avant avec le Programme de soutien financier aux politiques familiales destiné aux municipalités, aux MRC et aux communautés autochtones et le programme Aide au développement culturel autochtone.
Ces demandes ont été déposées au ministère de la Famille et la seconde au ministère de la Culture et des Communications.
Le Programme de soutien financier aux politiques familiales du ministère de la Famille vise à soutenir les municipalités, les municipalités régionales de comté (MRC) et les conseils de bande des communautés autochtones.
L’aide permettra d’élaborer ou de mettre en œuvre une politique familiale municipale (PFM), en vue d’assurer aux familles des ressources ou des services nécessaires à leur épanouissement.
Quant au programme Aide au développement culturel autochtone du ministère de la Culture et des Communications, il vise à soutenir le développement des 11 nations autochtones sur le territoire québécois, reconnues par l’Assemblée nationale : Abénaquis, Algonquins, Attikameks, Cris, Hurons-Wendats, Micmacs, Malécites, Naskapis, Mohawks, Inuits et Innus.
Politique familiale
« Ici, nous devons tenir compte de plusieurs paramètres pour le développement de la région. Il n’y a pas que le développement économique dont on doit tenir compte. Il faut, entre autres, tisser des liens avec les travailleurs et leurs familles », explique Nabil Boughanmi, directeur général et greffier pour la localité de Radisson. Les élus désirent profiter du Programme de soutien financier aux politiques familiales pour dicter les orientations de Radisson quant aux actions qu’elle mettra de l’avant dans l’avenir pour s’assurer que l’on propose un milieu accueillant pour les familles. « On doit tenir compte des changements démographiques et du vieillissement de la population. Il faut également continuer à améliorer la qualité de vie à Radisson en offrant davantage de services. » « Il faut mettre en place les outils nécessaires dans le développement continu du bienêtre de chacun des résidents. Dans nos orientations et nos gestes, on doit constamment avoir le réflexe famille. »
Plusieurs modèles de famille vivent dans la localité, soit en couple, monoparental, de même sexe ou recomposé. Sans oublier les familles qui vivent avec des enfants adoptés. « Au fil des ans, la famille a beaucoup changé. Elle est également un outil qui permet d’identifier les pratiques à mettre en place pour mieux répondre à leurs besoins liés à l’amélioration de la qualité de vie. Il faut trouver les conditions favorables au développement social et faciliter la participation citoyenne aux activités communautaires », ajoute le DG.
Politique culturelle
À Radisson, on soutient que les activités culturelles ont une incidence directe sur la qualité de vie des citoyens. « On se doit de toujours travailler sur la progression de notre culture en collaboration avec les communautés autochtones. Il faut ajouter des évènements en partenariat avec nos frères autochtones. Ils possèdent des objets, des vêtements et des artéfacts de grande valeur culturelle. »
Pour être admissible au programme Aide au développement culturel autochtone, Radisson doit soutenir le développement culturel du territoire avec des actions de collaboration qui tiennent compte des cultures des peuples.
« J’ai eu quelques rencontres avec les gens du ministère de la Culture et des Communications et avec le gouvernement régional. On se doit, dans notre politique culturelle, de mettre de l’avant un partage et un transfert de connaissances. »
Pour mettre en place un suivi sur ces deux demandes, deux comités seront créés pour aller de l’avant auprès des deux ministères. « Ils pourront soutenir le développement entre chaque ministère et la localité de Radisson. Les programmes permettront d’obtenir 50 % des couts des projets que nous présenterons », conclut le directeur général de Radisson. Pour le moment, puisqu’embryonnaire, le cout total des demandes reste à déterminer.