Plus de 121 millions de livres de nickel et 13 millions de livres de cuivre se cacheraient dans les entrailles de Grasset, une propriété située à une quarantaine de kilomètres au nord-est de l’ancienne mine Selbaie.
C’est ce que révèle une première évaluation, par Ressources Balmoral, des ressources de ce dépôt minéralisé situé du côté québécois de la zone de déformation Sunday Lake, où l’on retrouve la mine Detour Lake du côté ontarien. Le calcul a été réalisé à partir des résultats de 39 999 mètres de forage réalisés à travers 111 trous depuis 2014.
L’estimation a révélé des ressources indiquées de l’ordre de 119 089 400 livres de nickel, 13 232 100 livres de cuivre, 2 340 300 livres de cobalt, 37 900 onces de platine et 93 400 onces de palladium, contenues dans 3 452 500 tonnes de minerai.
Du côté des ressources présumées, celles-ci renfermeraient 2 126 900 livres de nickel, 228 700 livres de cuivre, 49 000 livres de cobalt, 600 onces de platine et 1400 onces de palladium, le tout dans 91 100 tonnes de minerai.
Similaire à Matagami
«Ce premier estimé des ressources est axé sur la partie centrale à haute teneur du dépôt Grasset, ce qui devrait être la manière la plus efficace de délimiter un projet potentiellement viable, a expliqué Darin Wagner, PDG de Balmoral. Ses caractéristiques représentent, à l’heure actuelle, une opportunité similaire à la mine Bracemac-McLeod à Matagami, située à 55 km à l’est de notre projet.»
La majeure partie des ressources est concentrée dans une zone qui part de la surface et plonge jusqu’à 550 mètres de profondeur. Celle-ci demeure par ailleurs ouverte en profondeur pour une expansion potentielle.
Deux lentilles minéralisées additionnelles sont séparées du corps principal par des zones de déformation locales. Balmoral a fait savoir que des forages moins espacés dans ces deux secteurs pourraient en accroître la taille.