Même si on prévoit une année scolaire « normale », la pénurie de main-d’œuvre dans les entreprises du Nord-du-Québec fait partie des défis au quotidien du Service aux entreprises et aux individus de la Baie-James (SAEIBJ) et du Centre de formation professionnelle de la Baie-James (CFPBJ).
« Ça s’annonce très positif pour la rentrée scolaire. Je suis très confiante et en sécurité avec tous les défis de l’heure. Il suffit de s’y adapter », commente tout de go Sonia Caron, directrice générale du Service aux entreprises et aux individus de la Baie-James (SAEIBJ) et directrice générale du Centre de formation professionnelle de la Baie-James (CFPBJ).
Même si l’équipe de travail des deux organismes scolaires se trouve en position de stabilité, il en va autrement pour les entreprises qui communiquent avec le SAEIBJ et le CFPBJ. « Elles ont d’énormes problèmes de recrutement de personnel. Les besoins de formation exceptionnels font partie de nos défis au quotidien. Il faut redoubler de travail pour se démarquer et aller chercher des élèves », affirme-t-elle. S’ajoute une nouvelle norme pour le recrutement du personnel qui augmente ce défi. « Plusieurs entreprises annoncent leurs offres d’emploi en spécifiant qu’on forme les futurs employés sur place, sans avoir dans leur curriculum vitae la formation qui autrement serait requise. Les employeurs sont rendus là. »
Un début dans la douceur
Un baume permet toutefois aux équipes de travail de fonctionner « plus à l’aise ». « Le début de la nouvelle année scolaire se fait un peu plus dans la douceur. Même si la COVID est toujours présente, les mesures sanitaires et la gestion des entrées des élèves sont moins complexes que celles les deux dernières années. Ça nous donne de l’air pour nous concentrer sur la réussite des élèves », ajoute la DG.
Projets distinctifs
La directrice générale soutient que le plan de visibilité mis de l’avant pour le SAEIBJ et le CFPBJ et les projets qui se distinguent des autres déjà offerts permettent d’atteindre plus facilement les défis du jour. « On offre, par exemple, des formations rémunérées en collaboration avec des entreprises du territoire qui proposent presque automatiquement des emplois à ces étudiants. Surtout avec des salaires très compétitifs. Ça nous procure un avantage concurrentiel compétitif pour le recrutement des élèves. Par contre, c’est certain qu’on travaille plus fort qu’il y a cinq ans », confirme Sonia Caron.
Le SAEIBJ et le CFPBJ devraient accueillir pour la prochaine année scolaire le même nombre d’étudiants qu’au cours des cinq dernières années, soit entre 450 et 550 élèves au total sur l’ensemble du territoire desservi.