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Le retour dans l’arène de Luc Ferland

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Environ un an après sa défaite aux élections provinciales, Luc Ferland se présente pour le Bloc québécois en vue du scrutin du 19 octobre. M. Ferland a répondu aux questions de La Sentinelle à propos de la campagne électorale.

C’est le contexte qui a poussé le souverainiste à faire un retour en politique. «On ne peut pas laisser le Bloc mourir à Ottawa. Il faut envoyer des députés souverainistes à Ottawa, on a des gouvernements ultrafédéralistes au provincial et au fédéral », indique celui qui était consultant senior en affaires nordiques l’an dernier à Québec.

M. Ferland a donc accepté la proposition de Gilles Duceppe, qui devrait d’ailleurs venir faire un tour à Chibougamau d’ici la fin de la campagne. Des rumeurs disent aussi que Pierre-Karl Péladeau devrait venir, puisque Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou est considéré comme l’un des cinq principaux comtés qui pourrait être repris par le Bloc.

«Je ne m’en vais pas quêter à Ottawa, je vais reprendre notre dû. On leur envoie 50 milliards par année et on reçoit 9 milliards avec la péréquation», explique M. Ferland.

Faire confiance au NPD? Hors de question pour le politicien. Les députés néo-démocrates n’ont pas le temps de défendre les intérêts du Québec; ils sont occupés à se défendre contre les conservateurs dans l’Ouest, selon lui.

 

Promesses

M. Ferland promet de réviser la fiscalité nordique pour qu’elle soit adaptée au coût de la vie plus élevée dans le nord. Selon lui, cela pourrait régler le manque de logements abordables et attirer des travailleurs dans la région.

«Le gouvernement fédéral s’est détaché de toutes ses responsabilités envers les Premières Nations et à propos des problèmes de logements dans le nord», croit le politicien.

M. Ferland compte aussi favoriser l’immigration et faire bâtir des établissements d’enseignement postsecondaires afin de régler la pénurie de main-d’œuvre dans le nord.  «Je ne parle pas de vidéos, mais de professeurs qui se déplacent ici. Si on trouve l’argent pour des barrages et des mines, on l’a pour créer des cégeps et des universités», explique-t-il. 

Le fédéral doit s’impliquer davantage dans l’industrie forestière selon lui. Ottawa doit investir dans l’investissement pour l’équipement qui permet de faire la deuxième et troisième transformation du bois, pense-t-il.

Le gouvernement fédéral doit aussi aider Québec à miser dans de nouvelles énergies. «Au Québec, on a développé toute notre hydro-électricité sans un sou du fédéral. Pourquoi le fédéral investit-il dans les sables bitumineux en Alberta ou l’hydro-électricité dans les maritimes?»

Les affaires autochtones sont également l’une des priorités de M. Ferland. «La souveraineté passe par les Premières Nations aussi. Elles doivent être à nos côtés», pense l’homme qui a participé à l’instauration de la police régionale crie au début des années 2000.

M. Ferland entend amener l’eau potable et une connexion Internet de qualité dans tous les territoires des Premières Nations. Il compte prôner la défense de toutes les langues de la région, pour «l’égalité entre toutes les communautés nordiques.» 

Dans le cadre de la Commission sur la réconciliation, le Bloc veut exiger une commission indépendante pour faire la lumières sur les 1 200 femmes autochtones disparues.

Même s’il a été président des Jeux du Québec en Abitibi et qu’il y a travaillé durant 15 ans, M. Ferland est moins connu dans la région où 80 % de l’électorat de son comté réside.

«Ça fait 35 ans que je travaille pour les dossiers nordiques, on ne pas peut m’enlever ça», souligne-t-il.

Les candidats Romeo Saganash, Steven Hébert, Pierre Dufour et Luc Ferland, pour le comté Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, débâteront le 7 octobre à Chibougamau, à l’hotêl de ville, dès 19h30.

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