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La Ville opte pour les bornes électriques de niveau 2

La Ville de Chibougamau a décidé de se doter, il y a quelques mois, de bornes électriques pour recharger les voitures électriques des visiteurs. Plusieurs personnes ont été surprises de savoir que les bornes seraient de niveau 2, soit avec un temps de recharge de quelques heures. Pourquoi ne pas avoir installé les bornes les plus performantes, celles de niveau 3 ?

Premièrement, il faut savoir qu’il y a trois sortes de bornes de recharge pour les voitures électriques. La borne de niveau 1 de 120 volts, c’est simplement une prise de maison standard. Votre voiture se rechargera en 10 à 12 heures selon votre batterie. Il y a la borne de niveau 2 – celle que la Ville de Chibougamau a installée -, est une borne de 240 volts. Il vous faudra environ 6 heures pour faire le plein. La plupart des propriétaires de voitures électriques en possèdent une. La dernière est la borne de niveau 3. On l’appelle borne à charge rapide. Elle est branchée sur 400 volts et est surtout alimentée par du courant continu de haute puissance et requiert un branchement spécial de la part d’Hydro-Québec qui est d’ailleurs le seul organisme à l’opérer.

Un choix logique

Le choix du stationnement de la bibliothèque était judicieux car il est accessible et est situé au centre-ville. «On voulait offrir le branchement pour les voitures électriques mais à un cout relativement accessible », a confié la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr. Elle a mentionné que le cout total d’installation des deux bornes électriques s’élève à 57 000 $ pour l’installation de la base, la sous-traitance et l’achat des bornes qui valent 9 825 $ par pièce. Des sommes supplémentaires ont été nécessaires pour l’agrandissement du stationnement de la bibliothèque.

Les bornes de niveau 3, l’affaire d’Hydro-Québec

La Ville ne pouvait pas acheter de bornes de niveau 3, puisque c’est Hydro-Québec qui a la charge du réseau public de recharge des voitures électriques. En plus, ces bornes sont très dispendieuses soit environ 60 000 $ l’unité. Elles doivent obligatoirement avoir une source d’alimentation spéciale que seul Hydro-Québec peut fournir. Selon la mairesse, il n’est pas impossible que la société d’état en installe dans la région d’ici quelques années.

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