La Société d’histoire de la Baie-James se porte bien

L’assemblée générale annuelle (AGA) de la Société d’histoire de la Baie-James (SHBJ) qui s’est tenue le lundi 25 mars dernier a permis de présenter le bilan des activités 2023 de l’organisme et d’élire le nouveau conseil d’administration.

Plusieurs projets ont été mis de l’avant au cours de la dernière année. Entre autres, en 2023, la Société d’histoire a réalisé un mandat de wikipédienne en résidence, pour l’Administration régionale Baie-James (ARBJ).

« Nous avons créé de nouveaux articles et mis à jour ceux qui existent déjà pour l’encyclopédie Wikipédia disponible sur le Web. Il s’agit d’articles qui traitent de la Baie-James. Le projet visait à faire rayonner notre territoire et d’augmenter sa visibilité sur Internet. On devait mettre en valeur l’histoire, les villes et les entreprises du secteur. Nous intervenons déjà sur cette plateforme depuis 2020 », explique Marie-Claude Duchesne, directrice archiviste par intérim à la SHBJ.

« Depuis ce temps, nous avons déjà 70 nouveaux articles qui ont été publiés et qui sont en ligne. De plus, nous avons bonifié 340 autres articles. »

Ce mandat avec l’ARBJ a pris fin en 2023 et il a été renouvelé de nouveau en 2024.

Service d’archives

L’AGA de la Société d’histoire a permis de discuter d’un projet spécial obtenu de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. « Nous avions à traiter des documents du fonds d’archives de l’ex-député d’Ungava, de 1985 à 1994, Christian Claveau, afin de les rendre accessibles au public. »

Salle d’exposition

L’année dernière, grâce à une collaboration de la Ville de Chibougamau, de l’ARBJ et de la minière Sayona, la SHBJ a travaillé sur la revitalisation de sa salle d’exposition.

« En 2022 et en 2023, nous avons revampé les lieux. Les murs furent repeinturés grâce à une contribution de la Ville de Chibougamau. Ça nous a permis de procéder à un inventaire des objets historiques qui nous avons. Tout a été répertorié et rangé », ajoute la directrice.

« Nous avons fait l’acquisition de nouveaux équipements pour renouveler notre offre de services. Ce projet visait à offrir de façon plus régulière des expositions à la population, ajoute la directrice. Nous sommes maintenant davantage autonomes pour offrir ce service à nos gens. »
En 2023, six expositions ont été présentées au public. « Certaines ont duré plusieurs semaines, voire plusieurs mois. »

Ligne du temps

Toujours lors de l’AGA de l’organisme, on a rappelé que, au cours des derniers mois, la SHBJ a produit une « ligne du temps » qui traite de l’histoire industrielle de la région. « Nous avons été précurseurs de cette initiative. Le projet visait à mettre en valeur le patrimoine industriel de la Baie-James. Ça nous a permis de produire une ligne du temps sous forme de carnet que nous avons distribué aux municipalités, écoles et intervenants du milieu. C’est également disponible gratuitement sur notre site Web. »

Acquisition de fonds d’archives

Au cours de la dernière année, neuf nouveaux fonds d’archives sur la région se sont ajoutés dont le dernier sur l’inauguration de la centrale hydroélectrique LG-2.
« Finalement, la SHBJ a publié 36 chroniques éphémérides dans La Sentinelle. Nous avons offert des services à 250 chercheurs qui ont fait appel à nos services. Ils sont venus chez nous faire de la recherche. »

Nouveau CA

Un nouveau conseil d’administration a été élu pour une durée de deux ans. Frédéric Maltais devient le nouveau président. Il sera secondé d’Angela Boateng qui portera le chapeau de vice-présidente. Jackie Meunier a accepté celui de trésorière. Jane Bounva-Bélanger sera la secrétaire et, finalement, Julie Simard-Hébert agira comme administratrice de la SHBJ.

« Nous avons vécu une très grosse année. De plus, pendant l’année 2023, nous nous sommes rapprochés des autres sociétés d’histoire voisines en Abitibi, au Lac-Saint-Jean et au Saguenay. Nous avons pu ainsi bénéficier de prêts de photos et de bonnes relations. »

Année 2024

Pour la prochaine année, on désire présenter des expositions pour mettre en valeur l’histoire de la région.
« De plus, on va continuer le mandat Wikipédia. Nous avons développé une belle expertise avec cet outil Web. »
« Nous travaillons très fort pour rendre accessibles nos archives sur Internet. La région étant vaste, nous n’avons pas le choix de développer le numérique pour rendre davantage ce que nous possédons. Une contribution financière de l’ARBJ nous permet d’aller de l’avant avec ce projet », conclut la directrice archiviste par intérim.