JUSTICE. Selon Claude Poirier, les enquêteurs de la police de Gatineau attitrés au chaud dossier de la mort de Valérie Leblanc ont un suspect dans leur mire.
«Personnellement, je pense que oui. Et je ne serais pas surpris d’apprendre que c’est quelqu’un que Valérie connaissait», a indiqué le négociateur lors d’un entretien avec TC Media.
Malgré les nombreuses informations reçues du grand public depuis cinq ans, et les appels relatifs au portrait-robot dévoilé un an après le drame, le SPVG pourrait manquer de preuves pour passer les menottes à l’individu qu’il pourrait soupçonné, estime M. Poirier.
«Tu peux avoir une tonne de soupçons, mais juste une once de preuve. Dans le dossier de Cédrika Provencher, ça fait deux ans et demi qu’ils ont quelqu’un dans leur mire», souligne-t-il.
L’homme de 77 ans estime par ailleurs que le facteur temps joue maintenant en faveur des autorités policières. Même 60 mois après le déclenchement de ce qui allait devenir l’enquête policière la plus médiatisée des années 2000 en Outaouais, la population demeure aux aguets.