Situé à 10 km seulement de la mine Éléonore de Goldcorp, le projet Cheechoo pourrait bien devenir la prochaine mine d’or de la Jamésie, alors que de nouveaux forages ont confirmé les hautes teneurs en or de plusieurs zones aurifères qui avaient déjà été identifiées.
Développé par les Mines de la Vallée-de-l’Or de Val-d’Or en partenariat avec Ressources Sirios de Montréal, qui en assure la gérance, Cheechoo a fait l’objet d’une campagne de près de 2000 mètres de forage au cours de l’automne. Les résultats des deux premiers trous ont été plus qu’encourageants.
Le premier forage a recoupé plus en profondeur trois zones dont les parties les plus riches avaient atteint jusqu’à 177,5 grammes d’or par tonne de minerai en 2014. Ces zones avaient notamment titré des valeurs en or de 15,04 g/T sur 12,35 mètres, de 15,61 g/T sur 9,70 mètres et de 2,03 g/T sur 14,35 mètres.
Le deuxième forage a recoupé une valeur en or de 3,19 g/T sur 4,30 mètres. D’autres zones aurifères à teneur plus faible ou de plus petite taille ont aussi été interceptées par ce forage.
Comme il reste encore neuf forages à analyser sur les onze qu’a compté cette campagne, les résultats ont été qualifiés de très encourageants par Sirios. «Ils démontrent que le système géologique de Cheechoo peut produire des structures minéralisées à très hautes teneurs en or, elles-mêmes incluses dans une vaste enveloppe aurifère à teneur plus faible», a commenté le président de la société, Dominique Doucet.
Des bénéfices pour l’Abitibi
Même s’il est situé au cœur de la Jamésie, Cheechoo devrait générer des bénéfices pour l’Abitibi-Témiscamingue. Outre les emplois, autant pour la phase de construction que pour l’opération d’une éventuelle mine, les Mines de la Vallée-de-l’Or, qui détiennent 55 % du projet, ont en effet convenu avec Sirios que celle-ci pourrait en racheter la totalité en échange d’une redevance égale à 4 % des revenus nets sur tous les minéraux qui en seront extraits.