Tels sont les propos de Frédéric Verreault, porte-parole de Chantiers Chibougamau qui a répété non pas une mais bien trois fois que les dommages causés à l’usine de Waswanipi sont « majeurs ». L’incendie a débuté dimanche, en fin de journée, alors que des travaux techniques étaient en cours à l’usine.
« Les travaux se sont terminés vers 18 h et à 18 h 30, les premiers signes de fumée ont été détectés par l’équipe qui assure la garde du site. Vers 19 h les pompiers du Service de sécurité incendie ont débuté leurs interventions. Rapidement, on a constaté l’ampleur et l’intensité du brasier. Depuis ce matin le site est contrôlé par les services policiers », explique le porte-parole.
Avenir incertain
Lundi, il était trop tôt pour connaître l’étendue et les conséquences pour l’avenir de la scierie mis en service en 2023. « C’est catastrophique avec une portée inédite et des conséquences sévères à long terme pour les activités de l’entreprise », conclut-il.
L’usine Waswanipi est la propriété de la communauté de Waswanipi, à raison de 51% et de Chantiers Chibougamau pour 49%.