S’il est encore trop tôt pour évoquer des fermetures, l’effondrement boursier de Glencore pourrait néanmoins entraîner des impacts négatifs pour la Fonderie Horne ainsi que pour les mines Raglan et Bracemac-McLeod.
Le lundi 28 septembre, l’action de Glencore a atteint son plus bas niveau historique aux Bourses de Londres et de Hong Kong, avec des reculs respectifs de 29,42 % et 27,5 % en une seule journée. Cela représente l’équivalent d’une valeur de 6 milliards $ US. La situation s’est légèrement améliorée le lendemain, alors que l’action avait remonté de 9,25 % à l’ouverture des marchés.
Il n’en demeure pas moins que depuis le début de 2015, l’action de Glencore a perdu plus de 70 % de sa valeur, principalement en raison de la chute du prix des métaux de base, dont le cuivre et le nickel. La compagnie traîne présentement une dette de 29,6 milliards $ US, qu’elle s’est engagée à réduire d’au moins 10 milliards $ US d’ici la fin de 2016.
Impacts à prévoir dans la région
Pour y parvenir, Glencore a annoncé à la mi-septembre plusieurs mesures de réduction des coûts, parmi lesquelles des interruptions temporaires de production ainsi que la mise en vente d’actifs pour l’équivalent d’une valeur de 2 milliards $.
À l’heure actuelle, rien ne semble indiquer que la Fonderie Horne, la mine de nickel Raglan et la mine de zinc Bracemac-McLeod seront incluses dans cette liste, qui pour l’instant semble surtout concerner des mines et des projets en Afrique. Les mesures de Glencore pourraient cependant y retarder plusieurs projets de développement, alors que la multinationale a fait savoir qu’elle retrancherait de 500 millions $ US à 1 milliard $ US dans les investissements qu’elle prévoyait faire en 2015-2016.
Un accès sûr aux financements
Par voie de communiqué, Glencore a déclaré, le mardi 29 septembre, que ses activités demeuraient solides, et ce, autant sur les plans opérationnel que financier. «Nous n’avons pas de clauses restrictives liées à nos dettes et nous disposons toujours d’un accès sûr aux financements et de lignes de crédit solides», a précisé la multinationale.