Le premier trimestre complet de production commerciale s’est révélé bénéfique pour la mine Éléonore, alors qu’au 30 juin, celle-ci a produit 35 % plus d’or qu’au cours du premier trimestre de 2015.
Goldcorp a déclaré qu’Éléonore avait atteint le stade de la production commerciale au 1 avril. Trois mois plus tard, la mine de la Baie-James avait produit 43 800 onces d’or, à un coût global de 1656 $ US l’once. Au cours de cette période, la valeur moyenne de l’once d’or était de 1200 $ US.
Cette augmentation de 35 % par rapport aux 32 500 onces d’or déclarées le 31 mars est principalement due à l’amélioration du processus de traitement et à la résolution des problèmes rencontrés à l’usine de filtration lors de la phase de démarrage. En mars, Goldcorp avait aussi dû décréter un arrêt généralisé des opérations pendant 13 jours afin, notamment, de permettre la réparation de dommages causés par la glace et le froid.
Inférieure aux prévisions
Pour la deuxième moitié de 2015, Goldcorp prévoit que la production devrait poursuivre sur sa lancée et que l’accroissement proviendra principalement d’un plus gros volume de minerai à l’usine et de la hausse des teneurs moyennes en or, alors que deux nouveaux secteurs viendront s’ajouter aux deux actuellement minés.
Par contre, comme la phase de démarrage a nécessité plus de temps que prévu, la production totale ne devrait pas dépasser la fourchette inférieure des prévisions. Alors qu’Éléonore devait produire de 290 000 à 330 000 onces d’or en 2015, Goldcorp estime à présent que celle-ci ne devrait pas dépasser 290 000 onces d’or, voire terminer en deçà de cet objectif minimal.
Un pilier fort intéressant
Par ailleurs, les travaux relatifs à l’étude de préfaisabilité se poursuivent en lien avec l’exploitation du pilier de couronne. Rappelons qu’au début de 2015, Goldcorp avait annoncé que des analyses avaient démontré qu’il serait possible de procéder au minage de certains secteurs plus tôt que ce qui avait été planifié à l’origine. Un des plus importants aspects sous analyse concerne la manière dont l’or sera extrait, soit en mode souterrain ou à ciel ouvert.
Si tout se déroule comme prévu, l’étude de préfaisabilité devrait avoir été complétée vers la fin de 2015.