Même si Ressources Falco est bien en selle pour mener le projet Horne 5 vers la production, il demeure toujours une possibilité que le gisement soit exploité par Glencore Canada, propriétaire de la Fonderie Horne.
En vertu d’une entente survenue en avril 2011, la Corporation minière Alexis (depuis devenue QMX Gold) avait acquis la totalité des propriétés que détenait Xstrata (depuis fusionnée avec Glencore) dans le camp minier de Rouyn-Noranda. En mai 2012, Alexis avait ensuite vendu ces propriétés à Druk Capital Partners (depuis devenue Ressources Falco).
Or, l’entente d’acquisition signée entre Alexis et Xstrata garantissait à cette dernière un droit de rachat d’un intérêt de 65 % sur tout gisement de métaux usuels contenant plus de 350 000 tonnes d’équivalent en cuivre et pour lequel la valeur est moins de trois fois supérieure à la valeur de tous les métaux usuels du projet. Même si l’entente concerne à présent Falco et Glencore, ce droit est toujours actif.
Redevances et droit de premier refus
L’entente prévoit également que Glencore conserve une redevance de 2 % sur le rendement net de fonderie pour tous les métaux provenant du projet Horne 5. La société détient aussi un droit de premier refus en matière d’achat ou d’usinage en sous-traitance des concentrés de Horne 5.
Plusieurs conditions
Si le projet Horne 5 devait rencontrer les exigences de l’entente et que Glencore décidait d’exercer son option, elle devrait cependant remplir plusieurs conditions: payer à Falco trois fois le montant des dépenses en exploration propres au projet; payer à Falco trois fois le montant des dépenses en exploration pour les métaux usuels dans le camp de Rouyn-Noranda jusqu’à un maximum de 20 M $; payer 65 % des dépenses en développement; réaliser une étude de faisabilité dans un délai déterminé et sans frais pour Falco.
De plus, au moment de l’exercice du droit de rachat, Falco conserverait une participation de 35 % et bénéficierait de six mois pour financer sa part de dépenses, advenant une décision de production. Falco pourrait aussi former une coentreprise où toute décision importante concernant l’exploitation minière exigerait un consentement unanime.