C’est dans la nuit du 27 février qu’un individu a décidé de dévaster l’intérieur de l’église Reine-du-Rosaire de la paroisse de Chibougamau. Depuis ce temps, c’est au sous-sol de l’édifice que se déroulent les cérémonies religieuses. Nous avons rencontré Guillaume Therrien, marguiller, qui nous a fait le point sur les différentes démarches pour un retour à l’église.
Dès le début de la conversation, le marguiller Guillaume Therrien précise que ce n’est pas tous les jours qu’une compagnie d’assurance doit faire face à un tel désastre. « Depuis le 27 février, nous travaillons très fort pour trouver des solutions avec la compagnie d’assurance. J’avoue que ce n’est pas évident pour nous et pour la compagnie. Il est un peu difficile de trouver les équivalents à tout ce qui a été brisé dans l’église. Il y a des dommages jusqu’au plafond. Notre campagne de financement a rapporté environ 68 000 $ et ce n’est même pas assez pour la réparation des bancs, car 31 bancs ne sont pas couverts par les assurances. »
Objets liturgiques
En ce qui regarde les objets liturgiques comme les ciboires et les calices et le tabernacle, c’est plus facile de trouver les équivalents mais, comme le précise le marguiller, c’est plus difficile pour quantifier le cout de certains travaux. « À titre d’exemple, plusieurs statues ont été détruites. Cependant, nous avons réussi à trouver quelqu’un à Terrebonne qui peut reproduire des statues. Des travaux vont être effectués comme peinturer les murs. J’aimerais préciser qu’il y a beaucoup de bénévoles qui nous aident, mais c’est définitivement l’offre de la compagnie d’assurance qui retarde un retour à l’église que nous espérons pour le 9 décembre. »
Au sous-sol
Présentement, les offices religieux ont lieu dans le sous-sol de l’église et, comme le précise Guillaume Therrien, c’est quand même positif. « Nous avons 170 places assises et une moyenne d’environ 150 personnes présentes à la messe. Les gens sont très respectueux de la situation et savent que nous faisons tout notre possible pour en arriver à une bonne entente avec la compagnie d’assurance. Nous devrons éventuellement effectuer une autre campagne de financement pour compléter tous les travaux lorsque nous connaitrons l’offre de la compagnie d’assurance, car il y aura certainement des travaux qui ne seront pas compris dans le montant d’assurance. »