Moins d’un an après avoir accédé au poste de chef du Parti québécois, Pierre-Karl Péladeau a annoncé qu’il quittait ses fonctions, lundi. Une décision que respecte le député péquiste François Gendron, en Abitibi-Ouest.
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Élu député de Saint-Jérôme le 7 avril 2014, Pierre-Karl Péladeau a succédé à Pauline Marois à la tête du Parti québécois le 15 mai 2015. Il a annoncé sa démission aux deux postes lundi à 14h, évoquant des raisons familiales.
«C’est une journée très difficile. Je suis stupéfait, en état de choc. Personne ne pouvait voir ça venir à court terme. Je salue sa franchise et son honnêteté», a déclaré M. Gendron en fin d’après-midi.
Le doyen de l’Assemblée nationale remercie du même souffle M. Péladeau pour sa contribution à la vie publique. En poste depuis 1976, soit bientôt 40 ans, François Gendron se dit bien placé pour comprendre tous les sacrifices qu’exigent les fonctions politiques tant pour les élus que pour leurs familles. «C’est un choix difficile, mais on ne peut pas se tromper quand on choisit les gens qu’on aime», a-t-il ajouté.
Le caucus du Parti québécois doit se réunir vendredi afin de choisir un chef intérimaire et s’attaquer aux cinq dernières semaines de la session parlementaire. «Il faut avoir du ressort et se repositionner rapidement. Nous avons un rôle important à jouer comme opposition officielle», a rappelé le député d’Abitibi-Ouest, qui avait appuyé Alexandre Cloutier dans la course à la chefferie en 2015.
Blanchette sans commentaire
De passage à Amos pour effectuer une annonce dans le dossier de la formation des employés de l’usine Forex au même moment que PKP annonçait sa décision, le ministre régional Luc Blanchette l’a appris des journalistes. «Je viens de l’apprendre. Je préfère ne pas me prononcer là-dessus», a-t-il réagi.