Le moins que l’on puisse dire, c’est que Claude Girard n’a pas la langue de bois. Dès le début de la conversation, il a tenu à annoncer ses couleurs. « Jusqu’à présent, les nouveaux candidats hésitent à déterminer le siège sur lequel ils se présentent. Moi, mon choix est définitif : ce sera contre le conseiller Serge Drolet. »
Le nouveau venu ne cache pas que cela fait longtemps qu’il pense à faire de la politique municipale, car c’est la politique qui est la plus près des citoyens. Il a même songé à se présenter à la mairie. « La politique municipale m’intéresse, car ton implication peut changer des choses. Ça fait longtemps que j’y pense et j’ai même pensé à me présenter à la mairie. Cependant, mes enfants sont trop jeunes et, au niveau familial, cela aurait été difficile. C’est donc une place comme conseiller municipal que je vise le 5 novembre prochain. Le conseiller Serge Drolet a des dossiers qui m’intéressent et c’est donc à ce poste que je me présente. »
Défendre ses idées
Claude Girard précise qu’il veut travailler avec les ainés ainsi qu’avec la jeunesse chibougamoise. « Je veux travailler avec les ainés afin que ceux-ci sentent qu’ils ont encore une place importante dans le développement de notre ville. C’est la même chose pour les jeunes qui doivent avoir droit de parole et c’est important pour moi de travailler pour et avec eux. » Celui qui a œuvré plusieurs années à la présidence du Festival Folifrets souligne qu’il aura des opinions sur la nouvelle salle de spectacle, sur le projet d’aréna Guy Grenon, sur la sécurité en ville et sur les nouveaux projets du développement du centre-ville. « Les gens peuvent être assurés que, lorsque j’ai des choses à dire, je ne passe pas par quatre chemins. Je suis capable de défendre mes idées et, pour moi, il est important d’avoir une vision de développement à long terme. »
« On ne peut pas vivre l’un sans l’autre »
Parlant de l’importance de s’impliquer au niveau régional, Claude Girard favorise une grande approche avec les communautés autochtones du territoire. « Il est évident que nous devons travailler ensemble. On ne peut pas vivre l’un sans l’autre. J’ai une bonne expérience régionale pour avoir travaillé sur différents projets et j’ai hâte de m’impliquer pour le développement de la région. Une chose est certaine, la population va avoir l’heure juste sur les dossiers que je défendrai. »