Chapais et Chibougamau appuient la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

À Chapais comme à Chibougamau ont procédera, comme l’an dernier, à la levée des drapeaux lors de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, qui sera soulignée le 17 mai prochain. (Photo courtoisie)

« La différence ne fait du mal à personne. L’accepter nous permet de grandir et d’aller plus loin dans la vie. Un moment donné il faut se mettre à la page. Fort heureusement, chez nous à Chapais, on ne constate pas de problème significatif sur cette réalité ».

Tels sont les propos du maire de Chapais Jacques Fortin qui appuie l’organisme Le Zéphir. Chaque année, l’organisme propose, sur plusieurs jours, des activités en lien avec la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, qui sera soulignée le 17 mai prochain.

Le premier magistrat explique que dans sa famille, on vit cette réalité.

« Ça me concerne et je suis sensibilisé au vécu de ces personnes. J’ai une de mes filles qui est homosexuelle depuis plusieurs années. Elle m’a beaucoup aidé à cheminer dans cette réalité. J’aime ma fille, j’aime ce qu’elle représente et je suis fier d’elle », commente le maire.

« Évidemment, si on remonte à une cinquantaine d’années il s’agissait d’un phénomène qui n’était aucunement accepté par la société, mais heureusement, aujourd’hui, c’est différent », ajoute-t-il.

Une mairesse compréhensive

Pour Manon Cyr, la mairesse de Chibougamau, il importe de contrer l’homophobie et la transphobie. Elle soutient qu’en 2024 les gens démontrent un grand respect envers la communauté LGBTQ+ (lesbiennes, gays, bisexuelles et trans). La première magistrate ajoute qu’il faut continuer à faire attention aux préjugés envers les personnes d’orientations sexuelles différentes.

Elle affirme qu’à Chibougamau l’acceptabilité est omniprésente. « La ville de Chibougamau et les membres du conseil appuient sans réserve les activités prévues pour souligner la Journée internationale », explique-t-elle.

Comme on le fait chaque année, la municipalité procédera à la levée protocolaire du drapeau le vendredi 17 mai, en matinée. « Pour nous c’est important de souligner cette Journée. Nous avons tous des amis ou des membres de notre famille qui ont subi des préjugés à ce titre. En 2024, il faut respecter ces gens, peu importe leur genre, et ça doit se faire dans le respect de tout le monde », conclut Manon Cyr.

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