Chapais désire faire davantage pour ses ainés

Un des projets de la municipalité consiste à doter Chapais d’une politique familiale pour les ainés. Photo du conseil de ville de Chapais : Archives

La mairesse de Chapais, Isabelle Lessard, n’hésite pas à dire que, même si Chapais en fait déjà beaucoup pour ses ainés, il faudra en faire davantage dans le futur. Des projets, sur la table à dessin de la municipalité, font partie des préoccupations des élus.

L’un des projets de la municipalité consiste à doter Chapais d’une politique familiale pour les ainés.

« Nous avons déjà eu une telle politique dans le passé. Toutefois, elle est échue depuis un certain temps et elle n’a jamais été renouvelée. Par contre, ça fait partie de nos objectifs et de nos priorités. On en est rendus là. Toutes nos politiques de développement économique et stratégique, incluant celle pour les ainés, doivent être revues », explique la mairesse.

Programme MADA-Québec

La Ville désire également apporter davantage de soutien à ses citoyens ainés, sous différentes formes.

« Nous désirons, entre autres, que Chapais devienne une municipalité qui fait partie du programme des Municipalitésamies des ainés au Québec (MADA-Québec). »

Mentionnons que l’équipe MADA-Québec est présente auprès des municipalités québécoises depuis 2009. Actuellement, on compte un peu plus de 1 000municipalités qui portent une attention particulière aux besoins et enjeux des ainés. Chapais devrait s’ajouter à la liste des municipalités inscrites à ce programme.

Organismes et activités

À Chapais, comme dans la majorité des municipalités au Québec, plusieurs organismes, dont le Club de l’âge d’or,proposent des activités à la clientèle ainée.

« On sait que la période de la COVID a été difficile pour de nombreux regroupements et entreprises. La majorité des activités ont été mises sur pause. Actuellement, le Club de l’âge d’or travaille à réactiver un bon nombre d’activités pour permettre à leurs membres de briser l’isolement et, par voie de conséquence, de créer des liens sociaux », ajoute-t-elle.

La municipalité n’est pas en reste. Dans toutes les activités auxquelles participe Chapais, on tient compte de cette clientèle, dans la programmation et l’offre de services.

« C’est ce que l’on fait, entre autres, lors de la présentation de Chapais en fête. Même chose pour le marché aux puces. Nous essayons toujours d’inclure dans nos activités, autant les plus jeunes que les plus vieux. Ça fait partie de notre mentalité que d’être inclusif envers tout le monde. »

Il fait bon vivre à Chapais

À l’image de toutes les municipalités au Québec, Chapais a ses propres défis pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens ainés.

« Vivre dans une région comporte de bons et de mauvais côtés. Chez nous, les gens vivent dans une petite communauté rapprochée. Ça fait en sorte que la plupart des ainés peuvent, plus facilement que dans les grandes agglomérations, bénéficier d’aide et d’accompagnement. »

« Par exemple, notre épicerie offre le service de livraison. Pour ceux qui résident au Manoir Pierre-Guénette et qui sont à mobilité réduite, ça les aide beaucoup dans leur quotidien. »

Pour la mairesse, « Il fait bon vivre à Chapais. C’est plaisant! Ils sont entendus et écoutés. De plus, nos ainés font partie de nos priorités. On trouve cela important et on se bat pour eux lorsqu’on doit le faire et surtout on n’hésite pas à s’impliquer », affirme-t-elle.

Défis des ainés

Par contre, cette catégorie de la population a ses défis, entre autres, pour les déplacements.

« Il y a beaucoup d’améliorations à apporter dans ce domaine. Par exemple, ce ne sont pas toutes les entrées des commerces qui sont adaptées aux gens à mobilité réduite. Souvent, ils doivent y accéder en utilisant des marches, sans rampe de sécurité. Selon moi, il s’agit d’un enjeu d’importance à Chapais. »

Elle rappelle que Chapais comporte plusieurs côtes, ce qui peut rendre difficile, physiquement, la marche à pied pour ceux-ci.

« On travaille pour trouver des solutions afin d’offrir des services qui permettront d’améliorer les déplacements de nos ainés, en tenant compte de ce qui est déjà disponible. Il faut que ce soit sécuritaire et facilitant pour eux », conclut la mairesse.

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