Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

« Ce n’est pas notre première rencontre et les relations sont excellentes » – Alain Poirier

L'entente entre Lebel-sur-Quévillon et Ressources Bonterra porte sur la formation et l'attraction de travailleurs, sur l'achat et l'utilisation de fournisseurs locaux pour la future mine d'or dont le gite Barry. Dans l'ordre habituel, le maire de Lebel-sur-Quévillon, Alain Poirier, et le chef de direction de Ressources Bonterra, Pascal Hamelin.

La Municipalité de Lebel-sur-Quévillon et la minière Ressources Bonterra ont signé le 26 avril dernier une entente pour favoriser leurs intérêts mutuels.

L’entente porte sur la formation et l’attraction de travailleurs, sur l’achat et l’utilisation de fournisseurs locaux pour la future mine d’or, dont les gites Barry, Moroy et Gladiator devraient être en opération fin 2022 début 2023.

« Ce n’est pas notre première rencontre et les relations sont excellentes », assure le maire de Lebel-sur-Quévillon, Alain Poirier. « On n’a pas attendu la signature [pour travailler ensemble]. Bonterra a contribué monétairement à l’étude sur le projet coopératif agroalimentaire. C’est bien pour le futur de Lebel-sur-Quévillon et c’est bon pour la région au complet. »

Croissance d’entreprises

Selon l’entente, Ressources Bonterra doit fournir une liste de ses besoins au Service de développement économique de la ville, ce qui facilitera l’achat dans les entreprises locales, contribuera à leur croissance et, éventuellement, conduira à l’implantation de nouvelles entreprises.
D’après M. Poirier, des liens sont déjà établis par exemple pour le bran de scie et la mécanique où des fournisseurs locaux sont mis à profit, avec une économie de transports pour Ressources Bonterra. Le politicien a également invoqué les emplois indirects générés par la compagnie.

Travailleurs et formation

Du côté des travailleurs, il est entendu que la minière collaborera avec le Comité 5000 pour l’embauche et l’attraction de travailleurs locaux, mais aussi pour en attirer d’autres. « C’est le plus grand des défis », nous dit Alain Poirier.
Le Centre de formation professionnelle de la Baie-James (CFPBJ) est également inclus dans l’entente pour les formations à court, moyen et long terme de travailleurs pour la minière. La direction du CFPBJ n’était pas disponible pour commenter l’entente au moment d’aller sous presse.
À moyen terme, un comité de collaboration réunissant les deux parties sera formé pour faciliter leur cohésion. La fréquence de ses réunions reste à déterminer selon le chef de direction de Ressources Bonterra, Pascal Hamelin.

On envisage en outre la participation à des foires d’emploi afin de combler les postes disponibles.

État des travaux

Les gites aurifères Gladiator, Barry et Moroy sont à différents stades d’avancement et pourraient être exploités dès 2022 ou 2023. Une mise à jour de la ressource pour les trois gites devrait être rendue publique en juin.

Gladiator et Barry sont situés à 110 kilomètres de Lebel-sur-Quévillon. Pour le premier, les ressources indiquées sont de 8,5 grammes par tonne pour 202 000 onces et les ressources inférées de 9,1 grammes par tonne pour 897 000 onces.
« Gladiator est notre projet le moins avancé, mais le plus riche, précise Pascal Hamelin. Tout ce qu’il y a, c’est un camp d’exploration. On fait du forage à la surface pour définir les secteurs aurifères. Pour aller plus loin, il faudra faire une étude d’impact environnemental. Il faudrait creuser une rampe verticale de 100 mètres sous la surface. »

L’usine de Desmaraisville

Barry est déjà nanti d’une telle rampe d’exploration. Ressources Bonterra possède un certificat d’autorisation pour extraire le minerai, mais en nécessite un autre pour le traiter à son usine Bachelor de Desmaraisville. « Ça a été demandé au Comité d’examen de répercussions sur l’environnement et le milieu social (Comex) », explique M. Hamelin.
La demande vise aussi à tripler la capacité de l’usine en modernisant ses équipements et agrandir le parc à résidus pour qu’il puisse contenir huit millions de tonnes de résidus. L’analyse de la demande est rendue à la quatrième des cinq étapes de la procédure.
À Moroy, une étude économique préliminaire devrait être réalisée cet automne, qui sera suivie en 2022 d’une étude de faisabilité. Le forage est déjà en cours et vise l’expansion des ressources.
Légende: L’entente entre Lebel-sur-Quévillon et Ressources Bonterra porte sur la formation et l’attraction de travailleurs, sur l’achat et l’utilisation de fournisseurs locaux pour la future mine d’or dont le gite Barry. Dans l’ordre habituel, le maire de Lebel-sur-Quévillon, Alain Poirier, et le chef de direction de Ressources Bonterra, Pascal Hamelin.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS