Le dossier de Brian Paré était de retour au palais de justice de Chibougamau la semaine dernière pour son enquête de remise en liberté.
Dans un premier temps, la juge Sonia Rouleau s’est dit surprise que l’enquête de remise en liberté de l’accusé ne soit pas encore faite puisque celui-ci a été arrêté au mois de septembre. Cependant, l’avocat de Paré, Me Jean Girard, a tout de suite mentionné que son client renoncerait à son enquête sur remise en liberté et qu’une partie des délais était attribuable aux nouveaux chefs d’accusation qui avaient été déposés au dossier par la Couronne.
Il faut se rappeler que, suite à son arrestation, Me Girard avait demandé une évaluation sur l’état psychologique de son client mentionnant des publications inquiétantes sur les réseaux sociaux. La conclusion de l’évaluation s’avérant négative et le dépôt de nouvelles accusations ont contribué à retarder considérablement la tenue de l’enquête sur remise en liberté.
Plaidoyer de culpabilité
Après s’être entretenu quelques minutes avec son client, Me Girard a annoncé à la cour que son client avait l’intention de plaider coupable lors d’une prochaine comparution qui a été fixée au 15 janvier prochain. Brian Paré, présentement en détention à Québec, a confirmé son intention à la juge Rouleau de plaider coupable par vidéoconférence. Celle-ci a exigé que le détenu soit présent pour enregistrer lui-même son plaidoyer. Brian Paré a également demandé à la cour s’il était possible de revenir à la prison de Roberval. Cependant, la cour a mentionné manquer d’éléments pour exiger un tel transfert.
Curtis Bosum
Le dossier de Curtis Bosum était également de retour pour comparution au palais de justice de Chibougamau. Les représentants de l’accusé ont demandé une autre remise dans le dossier avant de prendre la décision finale de plaider coupable ou non. La juge Rouleau a mentionné que, jusqu’à maintenant, le dossier n’avait pas encore avancé depuis le dépôt des accusations et qu’elle voulait que le dossier avance pour respecter les délais.
Les quatre plaintes qui sont déposées s’échelonnent d’avril 2016 à mai 2022. M. Bosum fait face à des accusations d’harcèlement entre avril 2016 et mai 2022, de voie de faits avec lésions en aout 2018, ainsi que d’agression sexuelle au mois de février 2022. Tous les faits reprochés à M. Bosum ne touchent qu’une seule victime. Le quatrième chef déposé est celui d’avoir intentionnellement tenté d’entraver au travail des policiers ou de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice en demandant à sa victime de ne pas témoigner contre lui.
Son dossier a été remis en janvier pour que la défense prenne une orientation finale dans le dossier sinon l’accusé devra se présenter devant la cour pour expliquer pourquoi il ne peut pas enregistrer de plaidoyer. La Couronne garde espoir de pouvoir jumeler les dossiers qui touchent l’accusé au mois de mars pour clore le tout. M. Bosum a vu également un autre dossier être déposé à la cour contre lui. Cette fois-ci, les faits qui lui sont reprochés seraient survenus le ou vers le 12 aout dernier à Chibougamau pour des voies de fait sur une victime différente.