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BlackRock : Une MRC démontre son intérêt pour la fonderie

De l’aéronautique à la Formule 1
Aileron d’un avion

Le projet de mine de fer et de vanadium de l’entreprise Métaux BlackRock s’est remanié de manière à être rentable malgré la chute des prix des métaux de base sur les marchés mondiaux. Une usine sera donc bâtie au Québec afin d’effectuer la deuxième transformation du minerai, mais Chibougamau n’est pas la seule municipalité à souhaiter voir s’établir le bâtiment qui accueillera 150 employés.

Le projet de mine de fer et vanadium de l’entreprise Métaux BlackRock s’est remanié de manière à être rentable malgré la chute des prix des métaux de base sur les marchés mondiaux. Une usine sera donc bâtie au Québec afin d’effectuer la deuxième transformation du minerai, mais Chibougamau n’est pas la seule municipalité à souhaiter voir s’établir le bâtiment qui accueillera 150 employés. 

Ghislaine Hudon, la préfète de la MRC Domaine-du-Roy, dont la plus grande agglomération est Roberval, a fait une sortie publique en décembre afin de démontrer l’intérêt de la région envers la fonderie. L’ancienne usine d’Agropur à Chambord a accès à un chemin de fer au gaz naturel et est bien positionnée quant au réseau routier, selon Mme Hudon.

Richard Saint-Jean, directeur chez Métaux BlackRock, indique que bien que l’emplacement de l’usine de deuxième transformation n’a pas été confirmé encore, la MRC du Lac Saint-Jean ne possède pas de zone industrielle afin d’accueillir la raffinerie. Mme Hudon a toutefois indiqué qu’un comité travaillait présentement à développer un parc industriel.

«Si la MRC veut égaler Chibougamau et le Saguenay, elle doit délimiter au moins une zone industrielle», explique M. Saint-Jean. Il souligne toutefois que l’étude de préfaisabilité, qui a été récemment complétée, a soulevé de nouvelles questions par rapport aux couts de transport et d’hydro-électricité notamment.

«On a avantage à avoir la fonderie près de la mine, ça éviterait de transporter du résidu minier et du concentré pas transformé, ça a moins d’impact sur l’environnement et on sauve de l’argent sur le transport», croit la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr. Elle ajoute que l’entreprise minière sait que la Ville travaille présentement sur une courroie de transbordement.

Étude de faisabilité déterminante

Si l’entreprise BlackRock est toujours en discussion à propos du financement de son étude de faisabilité qui devrait débutée à la fin de janvier, il est clair que c’est lors de cette étape que l’emplacement de l’usine sera déterminé. Le choix s’effectuera durant les trois premiers mois, d’après M. Saint-Jean.

Rappelons que BlackRock a reçu 7,2 M$ cet été et qu’ils espèrent recevoir 7,8 M$ de l’État en tant que partenaire, en échangeant du capital-actions au gouvernement, ce qui peut jouer en la faveur de l’entreprise.

Questionné à ce sujet, le député d’Ungava, Jean Boucher, s’est montré ouvert. «On est passé d’un État subventionnaire à un État partenaire. Si BlackRock demande une subvention ça va être difficile, mais s’ils veulent être partenaires, on va étudier le dossier certainement.»

Bien que son projet soit encore incertain, BlackRock avance méticuleusement, selon plusieurs acteurs du secteur minier.

«Ils prennent le temps de bien faire chaque étape pour que leur projet fonctionne», indique l’un des fondateurs de Metchib, Mathieu Paquet.

Metchib a terminé en décembre l’étude d’usinage que l’entreprise lui avait commandé. BlackRock a bien aimé le travail du laboratoire minier qui démarre, puisqu’au lieu de tester l’usinage sur 150 tonnes de minerais, ce sont 209 tonnes qui ont été testées finalement. 

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