Après plus d’un an de travail – Inauguration d’une zone d’échanges sécurisée

Il aura fallu plus d’un an de travail avant de pouvoir assister à l’inauguration d’une zone d’échanges sécurisée à Chibougamau. Celle-ci a eu lieu jeudi dernier en présence de quelques invités.

Ce projet d’une zone d’échanges sécurisée a été mené par Karel Picard, directrice générale de la maison d’hébergement l’Aquarelle. Madame Picard a proposé le projet à la Table régionale sur la violence conjugale. La Table régionale, vu l’impact chez les enfants exposés et les agressions à caractère sexuel dans le Nord-du-Québec, a donc accepté de réaliser ce projet en collaboration avec la Ville de Chibougamau et la Sureté du Québec.

Des casiers

Cette zone d’échanges sécurisée est située derrière la bibliothèque municipale de Chibougamau, alors que des caméras y ont été installées pour sécuriser l’endroit. Karel Picard précise à cet effet : « Chantiers Chibougamau a réalisé la structure pour abriter plus de 25 casiers de différentes grandeurs. Les échanges peuvent donc se faire sans contact par l’intermédiaire de ces casiers ou avec contact dans une zone sécurisée qui est filmée 24 heures par jour et 7 jours par semaine. C’est donc au choix des utilisateurs. »

Les invités

Plusieurs personnes ont assisté à cette inauguration : Karen Picard, directrice générale de l’Aquarelle, Elisabeth Filion, coordonnatrice de la Table régionale sur la violence conjugale; deux représentants de la Sûreté du Québec, soit Christopher, agent, et Julie Dumont, sergente; la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr; l’initiatrice du projet, Guylaine Tremblay, et Rémi Gaudreault qui a participé à la supervision du projet pour la Ville de Chibougamau.

Karen Picard ajoutait que des zones d’échanges sécurisées existent dans quelques villes au Québec, mais que Chibougamau pourrait être l’une des premières avec des casiers pour éviter les contacts. « J’espère que les gens en garde partagée utiliseront ce nouveau service sécuritaire. Il était important de réaliser ce projet afin que les enfants ne soient pas exposés à certaines rencontres qui pourraient être désagréables entre parents. Nous avons donc maintenant un milieu neutre, visible et filmé 24 heures par jour et 7 jours par semaine et, surtout, sécuritaire pour toute la population. »