Le dossier de Léo Boulet, 76 ans, sur qui pèse notamment une accusation d’avoir utilisé une arme à feu prohibée contre Tom Plante lors du braquage de son dépanneur, le 20 janvier 2015, devrait connaître son dénouement le jeudi 25 février.
Le 23 février, alors que Boulet en était rendu à l’étape de l’orientation, son avocat, Me Claude Boulianne, et le procureur de la Couronne, Me Nicolas Bigué, ont fait savoir au juge Richard Laflamme qu’ils souhaitaient reporter le dossier plus tard dans la semaine. Les deux avocats ont été avares de commentaires, mais ils ont confirmé que l’audience du 25 février serait assortie d’un règlement et d’une suggestion commune.
Rappelons que Boulet est notamment accusé d’avoir déchargé intentionnellement une arme à feu prohibée sans se soucier de la vie ou de la sécurité d’autrui. Il fait aussi face à des accusations de voies de fait graves contre Tom Plante ainsi que de possession sans permis d’une arme prohibée, d’utilisation négligente d’une arme à feu et de possession d’une arme dans un dessein dangereux pour la paix publique.
Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits dans la soirée du 20 janvier 2015, à la suite d’un vol qualifié qui aurait été commis dans son dépanneur de la rue Pinder Ouest, à Rouyn-Noranda, par les frères Benoît et Tom Plante. Ces derniers doivent d’ailleurs comparaître le 24 février au Palais de justice de Rouyn-Noranda où, selon nos informations, ils devraient selon toute vraisemblance enregistrer un plaidoyer de culpabilité.