30 793 $ pour des projets bioalimentaires

L’organisme croit que l’implantation d’un laboratoire mycologique permettrait de cultiver des champignons différents que ceux que l’on retrouve en forêt. (Courtoisie - FaunENord

Le gouvernement du Québec accordera un investissement de 3,1 M$ pour le financement de 25 projets bioalimentaires au nord du 49e alimentaire. L’organisme nord-québécois, FaunENord, a reçu un montant total de 30 793 $ pour le financement de deux projets de recherche.

L’organisme recevra une première enveloppe de 12 085 $ pour l’étude de faisabilité d’un laboratoire mycologique. Son projet de recherche sur la culture de petits fruits reçoit, quant à lui, une somme de 18 708 $.
« L’objectif, c’est de développer l’autonomie alimentaire dans la région, d’être un peu plus résilient », a soutenu la directrice générale de FaunENord, Pascale Masson-Trottier.

Ces sommes permettront de financer un poste de recherche pour étudier la faisabilité des projets. L’organisme FaunENord veille à « assurer le développement durable du Nord-du-Québec en offrant des services-conseils et en développant des projets structurants ». « Après, l’objectif, ça va être de voir si on peut mettre en place des solutions et trouver des recommandations au niveau agricole. C’est toujours dans un but de sécurité alimentaire et d’autonomie alimentaire », a précisé Pascale Masson-Trottier.

Laboratoire mycologique

La culture de champignons en laboratoire est une expertise encore absente dans la région du Nord-du-Québec. « C’est connu qu’à Montréal il y a des laboratoires qui font du champignon, mais il n’y en a pas dans le Nord-du-Québec », a indiqué la directrice générale de FaunENord.

L’organisme, qui fait la promotion de la cueillette de champignons sauvages, croit que l’implantation d’un laboratoire mycologique permettrait de cultiver des champignons différents que ceux que l’on retrouve en forêt.
« On va réaliser une étude de faisabilité à savoir si c’est possible de faire des laboratoires pour cultiver des champignons en contexte nordique », a expliqué la directrice générale qui indique que l’équipe n’en est qu’à la phase de revue de littérature du projet de recherche.

La directrice générale précise que l’étude de faisabilité permettra de formuler des recommandations pour favoriser la création d’un laboratoire fonctionnel malgré les défis régionaux.
« Comme on a une population peu densifiée, c’est difficile de faire de gros projets agricoles parce, qu’après, il faut exporter la culture vers les autres centres pour éviter le gaspillage alimentaire », a exemplifié Pascale Masson Trottier.

Cueillette de petits fruits

Pareillement, l’organisme va réaliser un projet de recherche sur la culture de petits fruits au Nord-du-Québec. La directrice générale de FaunENord explique que le document de recherche va permettre de proposer des cultures à prioriser dans un contexte nordique.

« Éventuellement, [on va] aller à la rencontre de potentielles entreprises ou organisations pour leur émettre des recommandations et faire des consultations pour voir comment favoriser la culture de petits fruits », a expliqué Pascale Masson-Trottier.

Les deux livrables devraient être déposés en mars 2024. L’organisme FaunENord entend profiter de l’accalmie de la saison hivernale pour réaliser ses recherches.

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