Depuis quelques années déjà, le Centre d’études collégiales de Chibougamau (CECC) travaille en collaboration avec le Groupe Neurones afin de promouvoir le mouvement « À GO, on lit ! » (AGOL). Pour le CECC, ceci est synonyme du premier évènement littéraire de l’année scolaire.
En octobre, les enseignantes décorent la vitrine d’accueil du CECC afin de mettre en vedette la littérature. Classiques de la littérature jeunesse, romans fantastiques, mangas de la culture japonaise, recueils de poésie, etc., tous les genres sont à l’honneur et les œuvres sont exposées afin de créer non seulement une belle atmosphère, mais pour inciter les gens à lire ! « C’est un moment de l’année que nous prenons pour relancer l’envie de lire ou de parler de livre », mentionne Andrée-Ann Martel, enseignante en littérature au CECC. Les étudiants du collégial arrivent au mois d’aout, donc en octobre c’est le temps de rendre la lecture agréable.
Les étudiants sont alors invités à compléter le test créé par AGOL pour découvrir leur « pastille » de lecteur. Au niveau collégial, les étudiantes et les étudiants connaissent déjà AGOL et ont déjà fait le test. Ce n’est généralement qu’un prétexte pour ouvrir les discussions sur leurs intérêts, leurs connaissances et, aussi, les mettre en contact avec de nouvelles œuvres littéraires qui pourraient leur plaire, nous mentionne Mme Martel.
Les responsables créent plein d’évènements comme, par exemple, un kiosque, des rencontres et des ambassadeurs comme l’humoriste Maude Landry, bien connue des étudiants, qui l’an dernier a rencontré les étudiants lors d’une vidéoconférence. « Ces moments très agréables et informels d’échanges en dehors de la classe de littérature permettent d’agréables discussions. » À l’occasion, les rencontres peuvent être plus poussées et seront pris en considération pour le cours de littérature. »
« Le mouvement présente aussi des listes de plusieurs œuvres de qualité, lesquelles sont catégorisées selon certains styles. Au CECC, le kiosque a pris place le 31 octobre dernier. AGOL a fourni plusieurs romans à faire tirer. » C’est donc plus d’une quinzaine de livres que les enseignantes en littérature, Andrée-Ann Martel et Émilie Hamel, ont pu offrir à leurs étudiantes et à leurs étudiants.
Ce moment a permis d’échanger sur les livres et sur les préférences de chacun. « Les enseignantes croient que les moments créés pour discuter des livres en dehors de la salle de classe sont encore plus importants pour les jeunes. Et malgré ce qu’on pense, il y a un engouement pour la lecture. C’est facile de faire lire les étudiants présentement. Chose sûre, ici la réception est bonne », conclut Andrée-Ann Martel.