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Une entente historique pour Tourisme Baie-James

« C'est une entente historique en termes de somme et de durée, s'enthousiasme Mme Milord. [...] Ça va nous permettre plus de prévisibilité. On va pouvoir planifier plus d'avance nos actions. »

Tourisme Baie-James a reçu du gouvernement québécois une somme de 2,49 M$ pour assurer son fonctionnement dans les quatre prochaines années.

Son organisation jumelle, l’Association crie de tourisme et de pourvoirie, a reçu la même somme.Ces montants, en provenance du ministère du Tourisme, serviront au développement et à la structuration de l’offre, à la mise en marché, la promotion, l’accueil, l’information et la signalisation touristiques. « C’est pour un mandat de base, auquel deux mandats s’ajoutent, le développement durable et la culture d’innovation, précise la directrice générale de Tourisme Baie-James, Isabelle Milord. Ça va nous aider à consolider l’équipe. On passe de l’émergence à l’effervescence. Ça bouge beaucoup. C’est une démonstration de la confiance du ministre envers les associations touristiques régionales. »

Habituellement, ces associations bénéficient d’un budget triennal. « C’est une entente historique en termes de somme et de durée, s’enthousiasme Mme Milord. […] Ça va nous permettre plus de prévisibilité. On va pouvoir planifier plus d’avance nos actions. »

Investissements supplémentaires

Les deux organisations bénéficient, entre autres, de sommes additionnelles octroyées dans le cadre de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme.
Dans le cas de Tourisme Baie-James, ce montant s’élève à 745 000 $ pour trois ans; pour l’Association crie, il est de 887 000 $. Le ministère du Tourisme a versé 1,48 fois le montant investi par les associations elles-mêmes, qui sera utilisé pour favoriser la croissance de l’industrie touristique locale, par exemple dans l’hébergement.

La reprise

La saison touristique estivale 2021 s’est somme toute bien passée, selon Isabelle Milord, et celle de 2022 est encourageante mais l’ombre d’un autre épisode pandémique plane. Du côté d’Eeyou Istchee, les communautés étaient fermées l’an passé en raison de la pandémie; le retour à la normalité se fait progressivement, sous l’épée de Damoclès d’un autre épisode globalisé de COVID-19. Il y a quand même quelques cas », note la directrice de l’Association crie de tourisme et de pourvoirie, Robin McGinley. Wiinipaakw […] offre des tours de bateaux sur la baie; l’an passé, c’était offert juste aux résidents de Waskaganish. On ne fait pas beaucoup de promotion. C’est un départ lent. » Des tours en bateau devraient aussi être offerts à Chisasibi. « De notre côté, tout est vraiment ouvert, dit Isabelle Milord. Il faut juste bien planifier, pour s’assurer des heures d’ouverture, qui peuvent varier d’un endroit à l’autre. Certains endroits manquent de main-d’œuvre. Mais on est optimistes. »

Une carte exhaustive

Les associations jumelles viennent de lancer une carte touristique régionale comprenant tous les attraits et sites d’intérêt de la région. Sa distribution commence tout juste.
Cette carte est disponible en version papier, mais également sur l’application Ondago. « Une fois qu’elle est téléchargée, note Mme Milord, on peut suivre son déplacement même hors réseau. »
Autrement, les associations mettent l’accent sur les forfaits activités-hébergement, inventoriés sur différents sites Internet, par exemple VoyagesEIBJ.com.

Ni Mme McGinley ni Mme Milord n’ont jusqu’à maintenant constaté d’impacts du Plan québécois de transport aérien régional (billets à 500 $) sur l’affluence touristique.
Quant au projet d’inscrire une partie de la région dans le réseau de géoparcs de l’Unesco, l’étude de faisabilité n’est pas encore terminée.

Il s’agit d’un groupe de lieux, comme Percé ou encore les îles Lesbos, remarquables pour leur géologie et bénéficiant d’un statut de conservation, d’éducation et de développement durable impliquant les populations locales.

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