Un deuxième gisement dans la mire de Falco à Rouyn-Noranda

Ressources Falco a franchi une nouvelle étape vers la concrétisation du projet Horne 5 à Rouyn-Noranda, alors qu’elle a obtenu les autorisations de procéder au dénoyage partiel du puits Quémont 2.

Ces deux permis ont été émis le 2 mars par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Ils autorisent Falco à procéder au dénoyage du puits principal de l’ancienne mine Quémont, et ce, jusqu’à 100 mètres de profondeur.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour Falco, a commenté son PDG, Luc Lessard. Un des scénarios étudiés par la société prévoit en effet d’utiliser le puits Quémont 2 pour atteindre le corps minéralisé principal du gisement Horne 5. Cela permettrait ainsi de réduire de manière substantielle les coûts rattachés au projet tout en accélérant son développement.

10 000 mètres à Quémont

Le dénoyage partiel sera aussi assorti d’une campagne de 10 000 mètres de forage qui sera menée à partir du deuxième niveau souterrain de Quémont. Les forages réalisés par Falco pour confirmer les données historiques de Noranda avaient en effet laissé entendre que l’ancienne mine, qui a cessé ses opérations en 1971, pourrait encore contenir plusieurs métaux. La société souhaite ainsi tester le potentiel d’en relancer l’exploitation.

Une mine au riche passé

Les premières traces de minéralisation à Quémont ont été repérées en 1927, à l’aide d’un puits qui descendait jusqu’à 281 mètres sous la surface. L’exploitation du gisement n’a toutefois commencé qu’en 1949, à partir d’un deuxième puits qui lui, a été creusé jusqu’à 1266 mètres, pour prendre fin en 1971. Au cours de cette période, la mine Quémont a produit 2 104 617 onces d’or, 8 713 046 onces d’argent, 167 613 tonnes de cuivre et 254 232 tonnes de zinc.

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