Le mardi 26 novembre dernier, au palais de justice de Chibougamau, le juge Jean Hudon a fixé aux 15 et 16 avril 2025 la date des représentations sur sentence de l’ancien chef de la Nation crie d’Oujé-Bougoumou, Curtis Bosum.
Rappelons que Curtis Bosum, qui a démissionné de ses fonctions, avait enregistré le 20 mars 2024 un plaidoyer de culpabilité sur trois des quatre chefs d’accusation qui avaient été portés contre lui. Il a été déclaré coupable à la même date.
Agression sexuelle
L’un des chefs d’accusation concerne une agression sexuelle contre une personne féminine. Dans l’un des actes de dénonciation, on peut y lire qu’entre le 1er février et le 28 février 2022, à Chibougamau, il a agressé sexuellement la personne.
On y apprend également qu’entre le 1e avril et le 15 mai 2022, à Chibougamau, l’individu aurait agi à l’égard de la personne, dans l’intention de la harceler ou sans se soucier qu’elle se sente harcelée, en posant un acte interdit prévu à la loi du Code criminel, ayant pour effet de lui faire raisonnablement craindre pour sa sécurité.
Il se serait également livré à des voies de fait contre la même personne le ou vers le 31 aout 2018, à Chibougamau et à Saint-Félicien. Des gestes qui ont causé, à la victime, des lésions corporelles.
Autres dénonciations
Dans un troisième acte de dénonciation, on apprend que l’individu a eu en sa possession le ou vers le 15 mai 2022 sept armes à feu « sans être titulaire d’un permis qui l’y autorise ».
S’ajoute à la feuille de route de Curtis Bosum, une accusation de s’être livré à des voies de fait à Chibougamau, le ou vers le 12 aout 2023.
Mentionnons que ces gestes ont été posés envers une seule personne qui a demandé au tribunal de lever l’ordonnance de non-communication le 11 octobre 2024, ce qui lui a été accordée.
(Cet article a été rédigé par Jean Tremblay.)