La Ville instaure une politique vestimentaire

À titre d’exemple, les vêtements de type armé ou camouflage sont interdits. (Shutterstock)

La Ville de Chibougamau vient d’adopter une politique vestimentaire pour le personnel de la Ville. L’objectif, selon la résolution, est de définir et communiquer les balises en matière d’habillement et d’hygiène pour assurer le respect de tous.

Bien que ce ne soit pas la norme et que, rarement, les autorités de la Ville doivent intervenir sur l’habillement de leurs employés, la mise en place de règles établies se veut une action préventive. « Il y a eu quelques cas d’exception, mais c’est rare. Généralement tout se passe bien, mais il vaut mieux mettre en place une politique qui va éviter toute confusion »,commente la mairesse, Mme Manon Cyr.

C’est un comité composé de membres de la direction de la Ville et d’employés syndiqués qui se sont penchés sur la nouvelle politique vestimentaire de la ville. En plus de communiquer les balises en matière d’habillement d’hygiène, le code vestimentaire va contribuer à projeter une image professionnelle et positive de la Ville et à prévenir les écarts et exagérations qui pourraient survenir. « Le code relate plus ce qui est permis que ce qui est interdit. Nousavons fait en sorte aussi que notre politique prenne en compte les genres et la diversité. Nous avons été inclusifs dans notre démarche », nous mentionne Mme Elizabeth Renaud,directrice générale adjointe. Ce code est surtout conçu pour éviter les chandails avec des imprimés à caractère violent ou qui véhiculent des messages racistes. « Nous n’avons rien révolutionné, nous voulions seulement mettre des balises pour tous nos employés », conclut-elle.

Pour tous

Le code vestimentaire va s’appliquer à tout le personnel de la Ville sans égard au statut d’emploi et au poste occupé, et ce, lorsqu’il est en fonction, que ce soit à l’intérieur des bâtiments ou sur le territoire de la municipalité. Toujours selon le code, les employés doivent également respecter la politique lorsqu’ils sont en formation à l’extérieur de la Ville, puisqu’ils représentent celle-ci. La politique s’applique sans égard à

l’identité de genre. Pour les employés qui reçoivent des vêtements à l’image de la Ville dans le cadre de leur fonction, ils doivent porter

ces vêtements à titre d’uniforme de travail. On donne comme exemple dans le code, les sauveteurs, appariteurs, animateurs de camp

de jour, préposés à l’aréna, à la billetterie, etc.

Permis ou pas

La nouvelle politique interdit de porter tout vêtement de type armé ou camouflage, des chandails découvrant le ventre (chandail bedaine), des camisoles et des robes à bretelles spaghetti, des sous-vêtements visibles, ainsi que des vêtements avec imprimés visibles de logos ou de messages violents, sexistes, racistes, morbides ou irrespectueux. Il faut mentionner que, dans le code, on demande aux employés de couvrir les tatous, ceux avec des messages violents, sexistes, racistes, morbides ou irrespectueux. Les vêtements et chaussures sales, troués et déchirés sont à éviter.

Pour ce qui est permis, la liste se veut à l’infini, mais on demande des pantalons de jeanpropres ou des pantalons « propres », jupes, shorts et pantalons style capri ; que les employés portent des chandails et polos, des vestes et vestons propres, des chemises à manches longues ou courtes et, pour les dames, les chemisiers sans manche à bretelles larges sont autorisés. Évidemment, les vêtements fournis par la Ville sont inclus et le couvre-chef est permis si l’employé travaille à l’extérieur ou s’il s’agit d’un casque de sécurité. À ce sujet, il est évident, en cas de litige entre le code et les règles de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST), que les règles de la CNESST s’appliquent.

 

 

 

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