C’est la semaine passée que revenait en cour le dossier de Christine Beaupré. Celle-ci fait face à cinq chefs d’accusations pour fraude et vol dépassant la somme de 5000 $, fabrication et usage de faux. Sa cause a été reportée en novembre prochain.
C’est dû au volume trop important de la preuve que l’avocat de Mme Beaupré a demandé un délai supplémentaire pour prendre connaissance de ladite preuve. Le ministère public a cependant soulevé un drapeau rouge au niveau des délais que ce report pourrait causer puisque, au moment de revenir devant la cour, il se sera écoulé presque un an avec le moment de la première comparution de l’accusée. La Couronne craint de devoir jongler avec une requête d’arrêt Jordan et une demande d’arrêt des procédures. Les parties ont convenu de renoncer au délai et une renonciation signée par l’accusée sera déposée au dossier.
Les faits qui sont reprochés à la femme de 55 ans se sont produits entre le 23 février 2021 et le 21 octobre 2023 alors qu’elle était membre du conseil d’administration du camping Opémiska de Chapais. Les accusations ont été déposées le 14 novembre dernier, alors que les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs ont procédé à l’arrestation de Mme Beaupré en lien avec une fraude qui s’est produite à l’intérieur de l’organisme à but non lucratif.
L’enquête tend à démontrer que la suspecte aurait fait plusieurs transactions frauduleuses alors qu’elle était membre du comité d’administration du camping. L’enquête a mené les forces de l’ordre a demandé l’autorisation de mener une perquisition, le 30 octobre dernier, à la résidence de l’accusée, soit sur la 4e Rue, à Chapais. Au moment de cette perquisition, du matériel informatique a été saisi sur place. La suspecte a comparu une première fois pour le dépôt des accusations le 14 novembre au palais de justice de Chibougamau. Elle a été libérée pour la suite des procédures. Selon nos informations, ce ne sont pas moins d’une trentaine de personnes qui étaient présentes au palais de justice de Chibougamau pour la comparution de l’accusée.